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31 / 05 / 2022 | 63 vues
Paul Ribeiro / Membre
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Vallourec : encore une usine qui va disparaitre du paysage industriel français

Un scoop ? Non, l’annonce de la direction du groupe Vallourec d’un énième plan de restructuration pour ses activités en France et en Europe n’est malheureusement que la conséquence des précédents plans. Même si ses marchés et ses clients connaissent des changements profonds, ce sont bien les options stratégiques qui ont conduit à la situation d’un nouveau plan de cessation ou de nouvelles localisations pour les activités du groupe en Europe et en France. Sans prendre de raccourci, il faut simplement dire que les promesses ou les engagements des « politiques » ou des « pouvoirs publics » n’auront pas changé la donne.

 

L’usine Vallourec de Saint-Saulve fermera, les modifications sur les « services annexes » et du « siège » vont encore réduire le nombre d’emplois. Les effectifs français passeront de 1 620 à 1 300 emplois.


Bien sûr, les conséquences pour les salariés sont directes et ce sont eux, une fois de plus, qui paient la facture des logiques et des stratégies adoptées par Vallourec.

 

La facture est très salée, car ce sont leurs emplois et toute leur vie qui sont remis en cause !

 

Oui, l’amertume est grande pour les salariés et leurs représentants, mais aussi pour tous ceux qui croient et se battent au quotidien pour le maintien et le développement des compétences industrielles dans notre pays.

 

Pour tous les salariés de Vallourec en France, désormais, les seuls engagements que doivent prendre les politiques et le groupe Vallourec sont :

  • Un traitement social de la restructuration exemplaire pour les salariés qui perdront leur emploi, qui soit équivalent au meilleur des plans sociaux qui a été fait dans Vallourec (indemnités de licenciement, cellules de reclassement, reconversions…) ;
  • Un engagement ferme des pouvoirs publics et de Vallourec sur l’octroi de tous les moyens financiers à mettre en œuvre pour que les activités qui seront maintenues ou à développer soient effectivement pérennes, notamment sur les activités hyper-techniques et sur le centre de Recherche & développement.
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