Pourtant sûre de son droit à assigner les représentants du personnel et un certain nombre de salariés du site d'Élancourt en référé pour abus du droit de grève et entrave à la liberté d'entreprendre et à la liberté du travail, la direction de Thales a tardé à remettre les constats d’huissier à l’avocat de la défense. L'audience en référé n'a pas pu avoir lieu le 31 mars et un renvoi au 7 avril après midi a été prononcé.

Aujourd'hui, l'audience en référé au Tribunal de Beauvais a eu lieu pour les salariés, que la direction de Thales a assigné pour le très actif site de production de Méru. 
 

Les organisations syndicales ont rappelé à la direction du groupe qu'assigner ceux qui portent le dialogue social dans les entreprises du groupe et avec qui elle prétend vouloir construire est au mieux une erreur, au pire démontre une volonté de « casser du syndicaliste » et d'enterrer le dialogue social qui fait pourtant la fierté de Thales depuis des années et représente aussi l'une des valeurs d'attractivité du groupe pour ses salariés.