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17 / 07 / 2020 | 82 vues
Mireille Herriberry / Membre
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Prospective sur les priorités des RH dans le secteur bancaire : impasse sur l’égalité salariale

Pendant la crise sanitaire que nous traversons et qui n’a pas fini d’affecter nos vies, les penseurs ont pensé, les philosophes ont philosophé et les cabinets de RH ont enquêté... Une enquête en particulier a retenu l’attention de la profession bancaire, à tel point que cette dernière l’a présentée en commission paritaire : « les politiques de ressources humaines d’après ».


En synthèse
 

  • Des entreprises prêtres à reconfigurer leur modèle de production.
  • De fortes intentions concernant la responsabilité sociétale.
  • Équité, transparence et coopération : les trois composantes d’un contrat social régénéré.
  • Cette crise pourrait finalement réduire la « distanciation » au sein de l’entreprise.
  • La transformation de l’organisation du travail va au-delà du recours massif au travail.
  • L’envie de faire bouger les processus de décision et les pratiques de management.
  • Une préférence pour plus d’universalité que de différenciation entre les individus composant l’entreprise.
  • L’engagement des collaborateurs remis à l’honneur.
  • Renouveler les modalités de reconnaissance des contributions de chacun.
  • De nouveaux modèles de gestion des emplois et compétences pour créer des entreprises apprenantes et résilientes.


Il n’est pas beau, le monde de l’entreprise de demain ?


Il y a cependant un détail qui n’est toujours pas traité ni dans le postulat du monde d’avant, ni dans la prospective du monde d’après : c’est l’égalité salariale entre hommes et femmes. C’est encore la preuve du déni total de notre profession sur le sujet mais aussi de ses conseils.


Dans toutes nos instances, toutes nos négociations, les entreprises, les branches et au-delà, nous devons continuer de dénoncer les discriminations dont les salariées de notre profession sont victimes, de les rendre visibles et surtout de ne pas être dupes d’un index d'égalité peu fiable et dont le seul effet est de dé-douaner certaines entreprises de leurs responsabilités en termes d’égalité salariale.

 

En  conclusion, notre syndicat revendique de réelles mesures de protection de la santé physique et mentale des salariés à travers la lutte contre les pressions morales, les incivilités ou via l’amélioration de la qualité de vie au travail.


De telles revendications s’appliquent à l’AFB mais bien sûr aussi aux autres branches de la section fédérale FO banques, comme celles du crédit Mutuel, des Banques Populaires ou encore de la Caisse d’Épargne.

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