Carrefour : accord de la honte sur des départs dits « volontaires »
La section syndicale SECI-UNSA de Carrefour Ollioules (Var) et beaucoup des 380 salariés du magasin trouvons inacceptable et intolérable de voir les syndicats FO et CFE-CGC signer l’accord de rupture collectif.
Comment des syndicats peuvent-ils ainsi accepter de cautionner la politique de l’entreprise ? Le rôle des syndicats est de défendre les salariés, pas pour les laisser être invités à des départs dits « volontaires» pour plus de profits pour les actionnaires qui s’en mettront ainsi plus dans les poches.
Revenons un moment sur les conditions dans lesquelles se présente cet accord de rupture au niveau du magasin d’Ollioules pour mieux comprendre en quoi il s'agit d'un pseudo volontariat.
En dix ans, l’effectif est passé de 540 à 380 salariés, avec par conséquent plus de travail sans augmentation des salaires. Comment signer un tel accord alors que nous manquons de personnel dans les magasins ?
Le personnel est en souffrance permanente. Le taux d’absentéisme est de nouveau à la hausse et atteint les 25 % (13 % en ne comptant que les arrêts de courtes durées). Caisses, fruits et légumes, épicerie, tous les secteurs du mlagasin sont concernés. En dix ans, 3 salariés se sont suicidés et nous comptons une tentative.
La pression du management devient agressive, avec des salariés surveillés et harcelés. Notre travail se dégrade dangereusement. J’en appelle aux responsables politiques pour entraver cette descente aux enfers.