Organisations
Refus record de demandes de CIF dans la branche des industries électrique et gazière
Sans doute liée à l’annonce de la fin du CIF au 31 décembre 2018 par le gouvernement (loi dite « pour la liberté de choisir son avenir professionnel »), l’UNAGECIF a connu au mois de juin une explosion de la demande, menant à la nécessité de devoir refuser un nombre important de dossiers IEG, faute de crédits suffisants pour financement.
Ces prochains mois, le budget annuel, fortement entamé, devrait être revalorisé par des sommes en attente de pouvoir être injectées.
Aussi, les salariés dont le dossier a été refusé en juin peuvent encore envisager la possibilité de reporter le début de leur formation de janvier à mars 2019, afin d'à nouveau déposer un dossier pour les commissions d’octobre à décembre Si le report n’est pas possible, ils peuvent recourir à un conseil en évolution professionnelle (CÉP) auprès de l’UNAGECIF pour étudier toutes les possibilités permises afin de parvenir à l’objectif fixé.
Cette situation regrettable mène FO énergie et mines à formuler deux remarques.
Le Code du travail s’efface encore un peu plus au détriment des plus faibles.
Ces prochains mois, le budget annuel, fortement entamé, devrait être revalorisé par des sommes en attente de pouvoir être injectées.
Aussi, les salariés dont le dossier a été refusé en juin peuvent encore envisager la possibilité de reporter le début de leur formation de janvier à mars 2019, afin d'à nouveau déposer un dossier pour les commissions d’octobre à décembre Si le report n’est pas possible, ils peuvent recourir à un conseil en évolution professionnelle (CÉP) auprès de l’UNAGECIF pour étudier toutes les possibilités permises afin de parvenir à l’objectif fixé.
Cette situation regrettable mène FO énergie et mines à formuler deux remarques.
- Le CIF constitue le seul droit véritable à la formation individuelle puisqu’il est le seul parmi les dispositifs offerts aux salariés à ne pas être soumis à l’accord de l’employeur, d’une part, et à permettre d’accéder à des formations de longue durée d’autre part. Sa suppression constitue une attaque sans précédent des droits individuels par l’actuel gouvernement qui ne vise pas à permettre de choisir librement son avenir professionnel, comme il le prétend, mais à rediriger le « droit à la formation » vers les nécessités de marché.
- Au regard de l’ensemble du projet de loi, il devient urgent que les employeurs ouvrent une négociation avec les organisations syndicales afin de déterminer, ensemble, les possibilités d’optimiser l’accès à des formations qualifiantes et de qualité, correspondant aux besoins de nos entreprises et permettant l’épanouissement des salariés des IEG. Ce que la loi ne permet plus, la négociation collective est peut-être encore en mesure de le sauver au mieux.
Le Code du travail s’efface encore un peu plus au détriment des plus faibles.
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