Le groupe Etam signe un accord collectif sur la mise en place d’un fonds de solidarité pour aider les salariés parents d’un enfant gravement malade. S’appuyant sur les principes de la loi Mathys, cet accord instaure un cadre visant à répondre à une situation concrète qui a déclenché une forte émotion et un mouvement de solidarité chez les salariés du groupe.

Dans le courant de l’année 2015, les partenaires sociaux du groupe Etam ont été sollicités par une salariée devant s’occuper de son enfant atteint d’une maladie grave, ce qui impliquait pour elle de s’absenter de son travail pendant une longue durée. « Nous avons estimé que, pour répondre à cette situation de détresse, le dispositif de dons de RTT s’inscrivait dans  les valeurs de bienveillance et de solidarité de notre groupe. Nous sommes rapidement parvenus à un accord avec l’ensemble des syndicats représentatifs du groupe, (UNSA, CFDT, CGC, CGT, FO et CFTC) pour notamment permettre, à l’avenir, de mieux encadrer ce genre de situations », souligne Samuel Le Metayer, directeur des affaires sociales du groupe Etam.


En quoi consiste cet accord ?

Il consiste en une ouverture de dons volontaires de congés de la part des salariés. Pour être en conformité avec la législation, les partenaires sociaux ont décidé de limiter ces dons à 2 jours par salarié. Au total, 154 jours ont été recueillis lors de la première campagne et abondés à hauteur de 10 % par la direction. « Nos salariés ne connaissaient pas ce dispositif mais ils se sont immédiatement mobilisés. Ils ont été extrêmement touchés par la situation de cette salariée et ont voulu témoigner concrètement leur soutien », conclut Samuel Le Metayer.