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26 / 02 / 2014 | 2 vues
Jacky Lesueur / Abonné
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Encore quatre mois d’attente pour les ex-Stracel

Le 12 février, plus d’une centaine d’anciens salariés de Stracel s'est rendue aux prud’hommes de Strasbourg pour connaître le résultat du jugement concernant leur licenciement abusif. Mais ils devront encore patienter car le délibéré a été reporté au 25 juin.

Bien que rentable, l’usine, qui produisait du papier magazine, avait fermé en janvier 2013, entraînant le licenciement des deux cent cinquante salariés.

Cent quinze d’entre eux, dont quatre-vingt-trois, avaient intenté une action pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. L’affaire avait été examinée collectivement en décembre dernier.

Rachats effectués en Finlande

Pour le syndicat FO majoritaire dans l’entreprise depuis 1984, le groupe finlandais UPM, leader mondial du secteur, a organisé sa propre surcapacité de production pour justifier cette fermeture ainsi que celle à venir des sites de Docelles et Aigrefeuille. Car quelques semaines avant ces annonces, UPM s’était vanté du rachat de sept autres usines de papier en Finlande. En 2012, il avait réalisé plus de 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires et versé 317 millions d’euros aux actionnaires.

« Aucune raison ne nous a été donnée pour ce report, nous restons dans l’expectative. D’autant plus que quelle que soit la décision des prud’hommes, c’est presque certain qu’il y aura appel, soit de la part de l’employeur, soit de la nôtre », explique Yves Bernauer, ancien délégue FO.

Quant à l’usine de Strasbourg, elle a été reprise en mai 2013 par le consortium germano-belge Bluepaper@ et transformée pour produire du carton ondulé. L’activité a repris début janvier avec 106 anciens salariés de Stracel et les anciens élus FO sont en train d’achever la création d’une nouvelle structure syndicale...

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