Euriware dépose plainte pour dégradation lors d'une mobilisation contre la cession
Ça fait peur et c’est bien le but. Pour alimenter la rumeur aussi...
En langage marketing, ça s’appelle du FUD : fear, uncertainty, doubt.
La plainte contre X est un moyen bien pratique, surtout dans ce cas. En effet, le plaignant ne désignant qui que ce soit, il n’est pas possible aux personnes physiques ou morales éventuellement incriminées de se retourner contre l’auteur de la plainte pour dénonciation calomnieuse (qualification pénale) ou dénonciation téméraire (qualification civile) ; la dernière option ouvrant la voie à une indemnisation de la partie lésée par une plainte abusive, mensongère ou dilatoire.
Aucune précision sur la nature des dégradations, sur leur conséquences, sur le temps qu’il aura fallu pour la remise en état et sur les coûts induits par ces actes dans la communication de la direction.
- La direction n’a rien dit parce qu’il n’y a rien à dire ou si peu : utilisation de deux câbles d’alimentation de PC, éteints au moment des faits. Deux câbles électriques inutilisés ont été employés pour maintenir une porte fermée : telle est la vraie et terrible nature des actes de sabotage qui ont presque détruit Viking.
Mais alors, quand parlera-t-on des dégradations commises sur ordre de membres du comité de direction sur les biens de l’entreprise, toujours à Viking, voilà dix jours ?
Pour mémoire, dégondage de porte, bris de serrure et de seuil en carrelage... Bref, dégradations volontaires en réunion sur huisserie ordonnées par personnes dépositaires d’autorité.
Ces faits établis sont constitutifs d’atteinte aux actifs de l’entreprise. Plainte pour dégradations ? Que toutes les dégradations soient donc prises en compte et que les responsabilités soient réparties entre les auteurs en fonction des conséquences financières.