Rappelons-nous les promesses du chef de l'État à Gandrange, l'usine Arcelor Mittal devait subsister.

Aujourd'hui, on remet le couvert : pas de licenciement chez Peugeot. Reste qu'on ne dit pas que les 5 000 postes ne seront pas supprimés. Syndicalistes que nous sommes, nous savons pertinemment que des reclassements sont difficiles à faire, même lorsqu'on y met les moyens.

À quand un vocabulaire plus en réalité avec le terrain, même lorsque les départs sont effectués sous le couvert de « départs volontaires » c'est autant d'emplois que nos enfants ne pourront occuper.

Malgré toutes les innovations pour enrayer cette mondialisation sans cœur, le monde de la finance reste souverain et gouverne en lieu et place des États qui ne peuvent que subir et contraindre les salariés à se serrer davantage la ceinture.