Les conditions de travail dans les centres d’appels d’Euriware ont déjà été pointées du doigt à plusieurs reprises.

Le « tsunami sécuritaire » de ces derniers jours a multiplié le nombre d’appels par 4. Et le traitement des demandes a dû se faire en aveugle. Pas de directive claire, pas de stratégie définie, « faites au mieux »...

Et pour achever le tableau, cette semaine la pression s’est intensifiée :

• les contraintes familiales sont complètement méprisées ;
• les justifications des écarts sont balayées d’un revers de main ;
• les menaces se multiplient pour obliger à signer une charte inadaptée et inapplicable ;
• plus la charge augmente plus les exigences sont élevées ;
• de nouveaux managers viennent enseigner comment travailler deux fois plus vite et traiter 70 appels/jours en infantilisant les spécialistes et en les consignants comme des moins que rien

• 200 € d’augmentation,
• 1 000 € de prime individuelle.

Pour le moment, la direction reste sourde à ce mouvement de grève mais la paralysie de la totalité du centre d’appels ne devrait pas tarder à les faire réagir.