Après de multiples rebondissements (retard dans la parution du texte sur sa composition, par exemple) et une inquiétude grandissante sur la volonté du gouvernement de voir s’installer le Comité national du fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la Fonction publique (FIPHFP), ce dernier s’est enfin réuni le 8 octobre dernier en séance plénière.

Il s’agissait avant tout d’une réunion statutaire dont la mission première était l’élection aux postes de président et de vice-président du Comité mais également la désignation dans les 3 commissions appelées à piloter le fonds.

S’agissant de la présidence, elle revient à Didier Fontana (reconduit dans son mandat) et la vice-présidence sera occupée par Anne Baltazar (FO).

Au-delà de la discussion sur le fonctionnement du Comité national afin qu’il gagne en efficience, cette réunion a été l’occasion pour les fédérations syndicales d’effectuer une déclaration formelle (jointe à ce compte rendu).

• Lors de ce Comité national, présentation rapide d’un sondage réalisé par l’IFOP pour le compte du FIPHFP auprès des agents de la Fonction publique sur la perception du fonds.

Il apparaît que si 86 % des personnes interrogées estiment que les conditions de travail des personnes en situation de handicap se sont améliorées, 46 % d’entre elles jugent que les personnes handicapées restent insuffisamment intégrées dans la Fonction publique. Pour leur part, 51 % des élus et des fonctionnaires s’estiment encore mal informés sur le fonctionnement du FIPHFP et des aides qu’il propose.

Pour Force Ouvrière, le FIPHFP doit encore se développer et s’intégrer pleinement dans la vie institutionnelle des 3 Fonctions publiques.

L’engagement de notre confédération sur le thème du handicap n’est plus à prouver et le FIPHFP doit être considéré par le plus grand nombre comme un outil à développer pour lutter contre toutes les discriminations liées aux handicaps et pour l’intégration du plus grand nombre de personnes dans cette situation.