En novembre 2007 a ainsi été fondée l’association Sauvons l'université (SLU). Aujourd'hui, elle est au coeur de la contestation de la loi "Pécresse". Jean-Louis Fournel, l'un de ses porte-parole, estime que « la parole syndicale est moins audible qu’il y a vingt ou trente ans dans le milieu universitaire ». D'où, certainement, le succès de SLU.

Le Snesup, principal syndicat dans le supérieur, admet que l'éclosion de ce mouvement (en complément de Sauvons la recherche), pousse les syndicats à être plus réactifs et à revenir à une écoute plus attentive de la base. Mais son secrétaire général, Jean Fabbri, rappelle que son organisation s'adresse à tous les enseignants sans exception et tient sa légitimité dans les élections professionnelles.

Au lendemain de la grande mobilisation du 9 février 2009, Snesup et SLU semblent travailler main dans la main. Durablement ?

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