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15 / 01 / 2009 | 16 vues
Serge Gonnelaz / Membre
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Valeo (l'Isle d'Abeau): pour une juste répartition des jours de chômage partiel

 Pourquoi un salarié entamerait-t-il sa deuxième ou troisième journée de chômage partiel alors que d’autres n’auraient pas encore ouvert leur compteur ?

Il est inacceptable qu’aucun échange n’ait eu lieu sur ce thème et que toutes les décisions aient été prises de manière unilatérales par la direction du site Isérois.

La CFDT a des idées et des propositions à faire. Elle souhaite en débattre avec l’ensemble de la composante syndicale et la direction sur la répartition des jours de chômage partiel entre tous les salariés de manière égale. Certes le point demandera une réelle ouverture de la part de la direction, mais il n’y aura pas de mesure exceptionnelle sans ouverture.

Création d'un nouveau pôle

La baisse d’activité a eu comme conséquence directe la fermeture des équipes de suppléance (WE), si j’ajoute à cela la fermeture de deux secteurs d’activités (Montage D6RA et Usinage) dans les semaines qui viennent, il apparaît clairement que le site à un sureffectif.

Pour palier à ce sureffectif, la direction a décidé la mise en place de jours de chômage partiel, mais pris de manière différente, je m’explique : dans les secteurs concernés par un sureffectif, la direction impose un « repos forcé » aux salariés à tour de rôle.

La CFDT pense alors que le chômage partiel mis en place de cette manière n’est plus dû (même s’il en est la conséquence directe) à une baisse d’activité mais bel et bien a un sureffectif. Alors pourquoi ne pas envisager la situation différemment ?

  • Nous proposons la création d’un « Pôle Maintenance Préventive » constitué de techniciens qui auraient la charge d’investir le plateau « parc machines automatiques » et d’y effectuer une maintenance préventive de niveau 2 pendant que d’autres seraient totalement concentré à la production. Le retour sur investissement se fera sentir au sortir de la crise, avec un parc machines totalement rénové. Cette mesure pourrait être mise en place rapidement et permettrait, là aussi,  de mettre du social dans la gestion de la crise.

En profiter pour former

La direction a pris comme mesure de couper totalement le « robinet » de la formation durant cette période déjà très difficile pour l’ensemble des collaborateurs du site industriel. La CFDT pense que contrairement à ce qui a été mis en place, cette période de faible activité doit être un moment propice à utiliser les heures de formation du DIF et ainsi permettre à chacun des protagonistes de faire valoir son droit à être formé. La direction doit comprendre qu’en formant ses salariés, pendant cette période, outre le fait de mettre du social dans sa politique de gestion de la crise,  elle contribue à garder les salariés motivés, les rends plus performants et  immanquablement cette mesure doit être considérée comme un investissement.

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