Organisations
Missions de service public : les fédérations syndicales de Bercy interpelle les ministres sur les moyens
Les fédérations des finances Solidaires, CGT, FO, CFDT, UNSA et CFTC, viennent d'adresser une lettre ouverte aux ministres de Bercy pour dénoncer l'évolution des missions des ministères économique et financier et ses conséquences tant pour les agents que pour les usagers du service public.
Pour les fédérations syndicales, la situation est alarmante à plus d'un titre.
En effet, depuis le début des années 2000, les choix des gouvernements successifs ont consisté à supprimer des emplois, à procéder à des vagues successives de restructurations, à diminuer les moyens budgétaires des services de « Bercy » et à instaurer un mode de gestion orienté vers la pression statistique et la mise en concurrence des agents entre eux.
Ces choix ont profondément affecté la qualité et l'efficacité des missions mais également les conditions de travail des agents.
Ces choix ont été mis en œuvre sans discernement au nom de l'exemplarité de « Bercy » et ce alors même que la charge de travail et la complexité d’exercice des missions ne cessent de s’accroître.
Pour autant, alors que les ministères économique et financier ne sont pas estampillés « prioritaires », leurs missions n'ont jamais été aussi essentielles et reconnues en cette période de crise et de lutte contre toute sorte de trafics.
Qu'il s'agisse du contrôle public (fiscal, douanier, économique, industriel), de la protection du consommateur, du conseil aux collectivités locales, de l'accueil des contribuables, de la statistique publique, des projections macroéconomiques et financières, de la formation économique, tout démontre l'incontestable utilité économique et sociale des administrations de « Bercy ».
Ces changements profonds ne sont pas sans conséquences, tant sur les agents (parmi lesquels la perte de sens de leur travail est réelle) que sur l'exercice des missions dont la qualité souffre indéniablement et de plus en plus. Au final, les citoyens dans leur ensemble sont les premières victimes des conséquences de ces choix.
Nos fédérations n'ont eu de cesse de dénoncer cet affaiblissement de la place, du rôle et des moyens des ministères économique et financier.
Il en va ainsi des moyens humains. Ceux-ci doivent désormais et de toute urgence être renforcés.
Au-delà, il s'agit également de réorienter le mode de gestion vers davantage de soutien technique et vers une cohérence propre à chacune des directions générales et des services.
En outre, face aux mutations de l'organisation territoriale de l’État, il importe que « Bercy » conserve son unité, sa cohérence et une présence sur l'ensemble du territoire.
Enfin, les moyens budgétaires doivent eux aussi être valorisés afin de permettre aux services de fonctionner correctement et de reconnaître la technicité croissante des agents.
Aussi, les fédérations revendiquent-elles que les agents et services des ministères retrouvent enfin les moyens d’assurer correctement leurs missions de service public.
Pour les fédérations syndicales, la situation est alarmante à plus d'un titre.
En effet, depuis le début des années 2000, les choix des gouvernements successifs ont consisté à supprimer des emplois, à procéder à des vagues successives de restructurations, à diminuer les moyens budgétaires des services de « Bercy » et à instaurer un mode de gestion orienté vers la pression statistique et la mise en concurrence des agents entre eux.
Ces choix ont profondément affecté la qualité et l'efficacité des missions mais également les conditions de travail des agents.
Leurs missions n'ont jamais été aussi essentielles et reconnues en cette période de crise et de lutte contre toute sorte de trafics.
- Il en va ainsi des missions de contrôle, par exemple, de plus en plus considérées comme une entrave à l’activité des entreprises alors que les différentes formes de fraudes économiques nourrissent les déséquilibres sociaux et économiques.
Ces choix ont été mis en œuvre sans discernement au nom de l'exemplarité de « Bercy » et ce alors même que la charge de travail et la complexité d’exercice des missions ne cessent de s’accroître.
Pour autant, alors que les ministères économique et financier ne sont pas estampillés « prioritaires », leurs missions n'ont jamais été aussi essentielles et reconnues en cette période de crise et de lutte contre toute sorte de trafics.
Qu'il s'agisse du contrôle public (fiscal, douanier, économique, industriel), de la protection du consommateur, du conseil aux collectivités locales, de l'accueil des contribuables, de la statistique publique, des projections macroéconomiques et financières, de la formation économique, tout démontre l'incontestable utilité économique et sociale des administrations de « Bercy ».
Ces changements profonds ne sont pas sans conséquences, tant sur les agents (parmi lesquels la perte de sens de leur travail est réelle) que sur l'exercice des missions dont la qualité souffre indéniablement et de plus en plus. Au final, les citoyens dans leur ensemble sont les premières victimes des conséquences de ces choix.
Nos fédérations n'ont eu de cesse de dénoncer cet affaiblissement de la place, du rôle et des moyens des ministères économique et financier.
Il en va ainsi des moyens humains. Ceux-ci doivent désormais et de toute urgence être renforcés.
Au-delà, il s'agit également de réorienter le mode de gestion vers davantage de soutien technique et vers une cohérence propre à chacune des directions générales et des services.
En outre, face aux mutations de l'organisation territoriale de l’État, il importe que « Bercy » conserve son unité, sa cohérence et une présence sur l'ensemble du territoire.
Enfin, les moyens budgétaires doivent eux aussi être valorisés afin de permettre aux services de fonctionner correctement et de reconnaître la technicité croissante des agents.
Aussi, les fédérations revendiquent-elles que les agents et services des ministères retrouvent enfin les moyens d’assurer correctement leurs missions de service public.
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