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27 / 05 / 2013 | 12 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Maladroite communication de Pôle Emploi Languedoc-Roussillon après le suicide d’un directeur

« La décence commande d’éviter de tirer des conséquences trop hâtives d’un événement qui avait des causes personnelles réelles », affirmait la direction de Pôle Emploi Languedoc-Roussillon lors du comité central d’entreprise du 7 mars, quelques jours après le suicide d’un directeur de production, ex-directeur régional. Une communication d’autant plus maladroite que dans le même temps la direction estimait qu’il n’était pas possible, « à ce jour »,  d’établir de lien direct entre le drame et ce qu’il se passait au sein de Pôle Emploi.

Alors que le drame s'est déroulé en dehors du lieu de travail et que le dirigeant n’a laissé aucun courrier mettant en cause Pôle Emploi, la direction s’est employée pour qu’une majorité de représentants du CHSCT ne se donne pas tous les moyens de conduire une enquête.

Il aura d'ailleurs fallu plus de deux mois pour qu’une demande d’enquête soit inscrite à l’ordre du jour du CHSCT du 16 mai, sans que paradoxalement le qualificatif de suicide ne soit utilisé…

Seuls trois des neuf représentants du personnel ont voté pour une enquête mais le secrétaire CFE-CGC du CHSCT considère que « la direction nationale aurait dû prendre l’initiative d’une enquête interne ».

Alors pourquoi n’y a-t-il pas eu d’enquête alors que cela a été le cas à l’occasion de tentatives, en dehors du lieu de travail ? Décryptage, sur abonnement.

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