Organisations
Les syndicats de Verizon enjoints de payer leur cotisation assurance-maladie
Près de 45 000 salariés (sur 196 000) de l'opérateur téléphonique américain ont entamé une grève début août afin de contester le nouveau contrat de travail proposé par la direction. Au-delà, Verizon souhaite également que les membres du syndicat Communication Workers of America (CWA) paient 25 % des primes de leur assurance-maladie à travers une contribution déductible des impôts. Cette dernière remplacerait le système de financement actuel pour lequel les employés ne paient rien.
Les syndiqués et... les autres
L'entreprise se répand dans les médias locaux sur le fait que certains techniciens gagneraient plus de 100 000 dollars par an (70 000 euros), sans compter les primes d’intéressement. Ce que dément le CWA, qui avance un salaire de base (du haut de la fourchette) de 77 000 dollars/an (48 000 euros). Le fait est que plusieurs catégories de salariés co-existent au sein du groupe de télécommunications. En résumé, les syndiqués plus ceux embauchés avant le début des années 2000... Et les autres, au statut plus précaire. Les syndiqués ne représentent d'ailleurs plus que 30 % du total des troupes, grosso modo, la majorité de ceux qui ont fait grève.
CWA se dit prêt à retourner à la table des négociations si tout le dispositif est remis à plat. Que les futurs acheteurs européens de l'iPhone 5 se rassurent enfin. Les prototypes sont notamment testés sur les réseaux de Verizon mais sur ceux de la division « wireless » (sans fil)... Dont les employés en grande majorité ne font pas grève.
À lire aussi : « Le professionalisme syndical se paie cher aux États-Unis » (Voir notre actualité du 30 juin 2011).