Vingt mille recrues et 170 000 jeunes enseignants déjà en poste vont voir augmenter leur salaire. De 157 euros mensuel pour les recrues et de 660 euros par an pendant 6 ans pour les autres. Ces mesures concernent 25 % des effectifs.

Une double contrepartie à la masterisation du recrutement (un niveau bac+5 est désormais requis, fini le niveau licence) et au non-remplacement d'une partie des départs à la retraite.

Les syndicats cachent leur joie

Le Sgen-CFDT « rappelle son opposition farouche à la logique de la revalorisation de salaires financée par les suppressions d'emploi ». Du côté du Snes, on estime que la revalorisation doit concerner tout le monde. Le syndicat réclame « une revalorisation qui fasse l’objet d’un plan pluriannuel discuté et arrêté dès cette année ».