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04 / 09 / 2013 | 20 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Le tableau de bord des éléments financiers et opérationnels de Total sur fond de restructuration

Le syndicat Unsa de Total publie le tableau de bord très détaillé de l’évolution des éléments financiers et opérationnels du groupe entre 2008 et 2012. L’occasion de visualiser la part du pétrole , de la chimie et de l’Europe dans le chiffre d’affaires. L’évolution des investissements, des frais de personnel, des dividendes, des rachats d’actions sont aussi au programme. Au niveau des éléments opérationnels, le syndicat précise l’évolution de la réserve et de la production d'hydrocarbures, les capacités de raffinage (en baisse, avec un plan de restructuration en cours en France notamment), les ventes de produits raffinés, le nombre de pays d’implantation, les effectifs (de 96 100 en 2011 à 97 100 en 2012) et le nombre de stations-services (14 700, en baisse).

« Les résultats opérationnels de l’entreprise restent bons. Avant une croissance annuelle attendue de 3 % par an sur la période 2011-2015, rendue possible par l’arrivée à maturité d’un grand nombre de projets, dont Pazflor en Angola est une brillante illustration. Pour maintenir cette croissance, il faut aussi assurer le renouvellement et la croissance des réserves. La tâche est rude pour tous les majors, confrontés à la difficulté d’accéder à la ressource minière et à la concurrence croissante des compagnies nationales. Le savoir faire et la capacité à traiter des projets de plus en plus complexes et à les financer sont des atouts indispensables, ainsi que le strict respect des conditions de sécurité et de l’environnement », analyse le syndicat qui pose une question : « comment faire pour investir toujours plus, sans pour autant réduire le dividende, tout en attendant quelques années que ces nouveaux investissements soient productifs de cash ? »

Avenir de Carling au CCE du 4 septembre

Concernant l'aval, c'est à dire le raffinage et la pétrochimie, le syndicat note que ces deux branches ont vu leurs résultats s’améliorer en 2012. La marge de raffinage est ainsi passée de 14 € /t en 2011 à 34 € /t en 2012. Pour 2013, à fin juillet, elle est de 22 €/t/

« Le raffinage européen continue de faire l’objet d’adaptations, Total investissant préférentiellement sur les sites intégrés (Normandie, Anvers), ce qui crée des inquiétudes pour les autres sites et notamment dans l’immédiat celui de Carling en Moselle », explique l'Unsa.

L'ordre du jour du CCE du 4 septembre vise à préciser les orientations stratégiques de la branche raffinage-chimie du groupe et une information/consultation sur un projet d'avenir pour la plateforme de Carling.

Mise à jour (05/09/2013) > La supression de 210 postes a été annoncée le 4 septembre d'ici au deuxième semestre 2015.

 

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