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26 / 07 / 2012 | 3 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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La CFDT d'Alcatel Lucent appelle à une forme de protectionnisme face au « risque chinois »

La question de l'emploi dans la filière des télécoms se cristallise sur la situation des opérateurs Orange, Bouygues, SFR et Free. L'occasion pour la CFDT d'Alcatel Lucent de souligner que le réseau, cette partie invisible du monde de l'internet et des télécommunications, ne doit pas être occulté des débats.

Le syndicat de l'équipementier remet donc à jour son argumentation sur le « risque chinois ». Depuis une dizaine d’années, les deux équipementiers chinois, Huawei et ZTE, ont commencé à équiper des réseaux en Europe, en Afrique et au Moyen Orient, sur fond de soupçons de dumping via des aides publiques, souligne la CFDT qui précise que l’emploi chez Alcatel Lucent (9 000 salariés en France dont 3 500 en R&D) « est certes lié à l’activité économique mondiale mais dépend aussi directement des volumes d’investissement réalisés par les opérateurs nationaux. S’ils achètent français, ils contribuent au maintien de l’emploi en France. La question doit se poser à chaque nouvel appel d’offres concernant le réseau. L’État doit aussi, dans ses réseaux télécoms internes (administrations, ministères, entreprises publique…), prendre en compte un acteur français comme Alcatel Lucent Entreprise ».

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