Organisations
Un bilan plus que mitigé des conditions de vie au travail à la DGFIP
Le comité national de suivi sur la mise en oeuvre de la fusion DGI/DGCP qui s'est réuni début juillet à Bercy a été exceptionnellement présidé par le Directeur Général en personne, Philippe Parini... une première depuis l'installation de ce groupe de travail en février 2009.
Compte tenu de la tension qui règne dans les postes et les services, le Directeur général, au delà du bilan qu'il convenait de dresser, s'est surtout invité à cette réunion pour promouvoir la méthode Coué... Et démontrer que tout allait plutôt bien et beaucoup avait été fait... Pas évident!
Contradictions manisfestes
Pour autant les syndicats n'ont pas manqué de réagir devant les contradictions manifestes entre les discours volontaristes, les actes de gestion et les réalités du terrain, notamment au regard des politiques de suppression massive d'emplois qui s'opérent à Bercy au fil des ans et qui ne font que s'accentuer.
Ainsi le DG veut bien discuter de l'organisation du travail, des indicateurs, des relations hiérarchiques, de la maitrise des risques, des conditions d'exercice des missions, bref de tout.... Sauf de l'emploi, sujet tabou par excellence dans le contexte actuel. Ce fut l'occasion d'aborder les questions concrètes de mise en place des outils et moyens de prévention en matière de conditions de travail.
Parmi les constats:
- le DUERP (Document unique d'évaluation des risques professionnels) présente de fortes disparités selon les départements et services
- l'étude du CNAM (Conservatoire national des arts et Métiers) commandée sur le pilotage et les indicateurs pointe la question des effectifs
- les espaces de dialogue ont certes libéré la parole des agents, et les premières remontées des expérimentations menées ont provoqué une ''petite" révolution au sein de la DG
- le tableau de bord de veille sociale sera généralisé en 2012...
... à suivre!