Organisations
Tioxide Calais : accords non signés et conjoncture
La situation chez Tioxide reste tendue. En ce début d'année, nous assistons à quelques maigres recrutements. C'est toujours çà de pris, direz-vous, mais quand on vient de loin...
Espérons que ce ne soit que le début d'un changement de politique car a situation est plutôt difficile à vivre pour les salariés.
L'UNSA n'a pas signé les accords génération, GPEC et pénibilité parce qu'ils ne sont pas à la hauteur des enjeux. Faire des accords pour se contenter de rappeler le contenu des textes de loi ne sert pas à grand chose. En principe, selon les spécificités de l'entreprise, ils doivent permettre de déterminer des axes de progrès pertinents. Malheureusement, le compte n'y est pas...
Le management se concentre sur ce qu'on appelle le « S2R » ou comment faire des économies à bon compte en ne rétribuant qu'un minimum les bonne idées, on parle de primes brutes de 5 à 10 euros alors que certaines idées d'amélioration permettent d'éviter des accidents et même des casses matérielles et rapportent au final beaucoup plus à la société.
Un autre système appelé « info-centre » est en train de prendre de l'essor. Il est mal vécu par les salariés qui pensent que cela n'est qu'un outil d'apparat qu'il est bien difficile de justifier tant les résultats tardent à se faire sentir.
L'usine de production d'engrais qui devait être commissionnée en juin 2013 ne délivre toujours pas les résultats attendus et le personnel commence à douter, surtout que la production de dioxyde de titane a été un réel parcours du combattant en 2013, avec de nombreuses explosions de digesteurs et de casses à l'unité de traitement des effluents. Elle devait en partie être remplacée par l'usine d'engrais mais comme celle-ci ne délivre pas...