Ce travail a pour origine un projet européen, « impact in Europe », dont le Centre de la Gabrielle et l’Association Informatique et Handicap ont été partenaires en 2011. Un cadre éthique avait été élaboré à cette occasion et publié en anglais.

Soucieux de diffuser ce cadre éthique qui apporte des pistes de réflexion sur l’accès et la compensation du handicap via les e-technologies, le Centre de la Gabrielle et l’AIH ont décidé de réécrire et de synthétiser ce texte à l’attention des professionnels mais aussi des usagers et de leur entourage.

Une réflexion d’ordre éthique nous rappelle qu’il est nécessaire de se doter de règles et de principes garantissant la légitimité de notre action dans le cadre du respect des droits fondamentaux des personnes.

Après un rappel des notions que couvre l’éthique, cette synthèse aborde les différentes étapes du questionnement éthique en matière d'e-technologie auprès des personnes en situation de handicap, propose une analyse de la problématique éthique, des recommandations, des exemples de bonnes pratiques européennes ainsi qu’un cas pratique mené au Centre de la Gabrielle. 

Ce projet donne du sens aux principes solidaires que promeut depuis son origine la mutualité […] En France, eu Europe, être au service, écouter, impliquer les usagers, les aidants se traduit à travers le « cadre éthique » qui nous est proposé, indique dans sa préface Marc Tranchat, secrétaire général de MFPass et président de l’AIH.

Synthèse du cadre éthique pour la mise en place et l’utilisation des technologies d’assistance pour les personnes en situation de handicap (projet européen « impact in Europe »), 48 pages, mars 2014.

Publication disponible sur demande : elsa.manigler@mfpass.fr ou  téléchargeable en cliquant ici.

Créée en 1996, l’AIH a pour mission de favoriser, par l’utilisation du numérique, l’accompagnement des enfants, adolescents et adultes en situation de handicap mental. Depuis 2008, les personnes en situation de handicap peuvent adhérer à l’AIH, composent l’assemblée générale, participent au conseil d’administration et sont ainsi directement impliquées dans les orientations de l’association. Ce mode d’engagement permet aux personnes en situation de handicap de dépasser la situation d’usager et ainsi de se positionner comme membre actif d’une association.

En 2013, le label « droits des usagers de la santé » a été accordé à l’AIH par l’Agence régionale de santé d’Île-de-France.