Le Conseil constitutionnel aura prochainement à se pencher sur une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) transmise par la Cour de cassation et ayant trait au droit à la formation professionnelle (DIF)
Si le MEDEF (allié pour l'occasion à la CFDT) a eu la peau du droit individuel à la formation (DIF) des salariés du privé, c'est d'abord parce qu'il s'agissait d'une bombe à retardement financière, sociale et éducative (dix ans de capitalisation d'heures de formation sans volonté de mise en œuvre).
Le compte personnel de formation ne sera ni le pilier de la formation ni même celui d'une réforme mort-née.
Pour expliquer l’insuccès du DIF, on peut donner de nombreuses explications dont beaucoup ont d'ailleurs été battues en brèche par l’instructif rapport de la DARES sur le DIF (rapport rendu public le 8 janvier dernier).
Peut-on encore prétendre réformer la formation après les échecs passés ?
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