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09 / 11 / 2016 | 23 vues
Jacky Lesueur / Abonné
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Plus de 700 000 départs à la retraite dans l'ESS d'ici 2025

La dernière étude de l’observatoire national de l’économie sociale et solidaire fait le point sur  les prévisions de départs en retraite dans le secteur de l'économie sociale et solidaire à l’horizon 2025. Des éléments d'informations pour les acteurs concernés et leur permettre d'anticiper leurs besoins en emploi des dix prochaines années et gérer au mieux la situation.

En s’appuyant sur les chiffres 2013 issus notamment de l’INSEE, l’étude « départs à la retraite et opportunités d’emplois dans l’économie sociale et solidaire » de l’observatoire national de l’ESS établit à 30,1 % la part des salariés de l’ESS de plus de cinquante ans et en arrive à une projection de départs en retraite de plus de 700.000 personnes d'ici 2025.

L’observatoire national souligne que d’ici la fin 2017, 112 000 départs à la retraite sont programmés :

  • 40 000 dans les métiers de l’action sociale,
  • 21 000 dans l’enseignement,
  • 12 000 dans la santé
  • et 9 000 dans les banques et les assurances coopératives ou mutualistes.

Les entreprises interrogées lors de ces deux enquêtes identifient trois opportunités et deux risques liés aux départs à la retraite.

Trois principales opportunités :

  • modernisation des procédés et procédures,
  • réorganisation interne des équipes,
  • possibilité de renouveler les savoirs et savoir-faire.

Deux principaux risques :

  • difficultés de recrutement, liées pour certains postes aux conditions de travail peu attractives ;
  • pertes de savoir-faire et de compétences.

Pour que les départs à la retraite puissent créer des opportunités d’emploi, trois enjeux principaux sont à prendre en considération selon l'étude :

  • attractivité de l’emploi : aussi conviendra-t-il de travailler à l’amélioration des conditions d’emploi (salaires, temps de travail et contrats), notamment pour les secteurs de l’action sociale et de la santé ;
  • formation : il faudra s'attacher à faire monter en compétences pour remplacer les départs à la retraite ; adapter les formations initiales et la formation continue aux besoins de l’ESS ;
  • communication : en informant mieux sur les postes libérés par les départs à la retraite et en rendant les opportunités d’emplois de l’ESS plus visibles pour tous les publics. 

La capacité des entreprises de l’ESS à anticiper et formaliser leurs besoins, en lien avec les démarches de GPEC, sera donc d'importance.

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