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Phone Marketing : un an après l’obtention du label responsabilité sociale
Un an après que la société Phone Marketing, filiale de Marketing Group, ait obtenu le « label de responsabilité sociale » décerné par l’ALRS (Association de promotion du label de responsabilité sociale), qu’est-ce qui a changé dans l’entreprise ?
Il est vrai que depuis l’obtention de ce label, l'entreprise s'est employée à démontrer à ses salariés combien elle peut être sociale. À titre d’exemple, voici les quelques mesures « sociales » mis en œuvre en 2010 par l’entreprise.
À cette série de suppressions, il faut ajouter :
Tout cela démontre encore une fois le peu de crédibilité que nous pouvons avoir dans ce soi-disant « label social » qui n’a de social que le nom et dont le but premier affiché par les patrons est le gain de parts de marché.
La CGT a donc l'intention d'écrire à Fabrice André, nouveau président de l'ALRS, afin qu'il réunisse le comité de labellisation pour que celui-ci revoie sa position quant à l’attribution du « label de responsabilité sociale », comme cela fut le cas dans le passé avec Téléperformance.
Il est vrai que depuis l’obtention de ce label, l'entreprise s'est employée à démontrer à ses salariés combien elle peut être sociale. À titre d’exemple, voici les quelques mesures « sociales » mis en œuvre en 2010 par l’entreprise.
- Suppression de la subrogation permettant à l’employeur d’être remboursé par l’assurance maladie de l’avance des indemnités journalières qu’il faisait aux salariés. La fin de la subrogation alliée à une gestion chaotique des arrêts pour maladie ou accidents du travail occasionnent de nombreux retards de payement (voir parfois plus de 2 mois) par l’assurance maladie des indemnités journalières.
- Suppression de la prime de multi-compétence.
- Suppression du payement des deux premiers jours d’absence pour enfant malade.
À cette série de suppressions, il faut ajouter :
- le gel des salaires, alors que l’entreprise prévoit des bénéfices ;
- une gestion chaotique des absences maladies ou d’accidents du travail qui occasionne de nombreux retards de payement par l’assurance maladie des indemnités journalières ;
- la radiation injustifiée de certains salariés de la couverture prévoyance entreprise.
- Une étude rapide du bilan social fait apparaître une importante précarisation de l'emploi au sein de l'entreprise où à peine 50% des effectifs de CDI restent d'une année sur l'autre. Et où les CDD représentent près d'un tiers de l'effectif en fin d'année.
Tout cela démontre encore une fois le peu de crédibilité que nous pouvons avoir dans ce soi-disant « label social » qui n’a de social que le nom et dont le but premier affiché par les patrons est le gain de parts de marché.
La CGT a donc l'intention d'écrire à Fabrice André, nouveau président de l'ALRS, afin qu'il réunisse le comité de labellisation pour que celui-ci revoie sa position quant à l’attribution du « label de responsabilité sociale », comme cela fut le cas dans le passé avec Téléperformance.
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