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04 / 03 / 2021 | 97 vues
Eric Keller / Membre
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Transfix : un actionnaire intéressé par la logique plus financière qu'industrielle

Face à un nouvel actionnaire intéressé par la logique plus financière qu'industrielles, notre organisation syndicale tient à alerter sur les risques pesant sur la survie de Transfix, à La Garde. Elle dénonce le manque de considération et de dialogue social de la direction générale du groupe Cahors et plus particulièrement face à la situation du site de Transfix, à La Garde (83).
 

En effet, depuis plusieurs semaines, nos représentants ne cessent d’interpeller la direction du groupe afin qu’elle revienne à la table des négociations pour discuter de la situation dramatique dans laquelle se trouve le groupe Cahors.

 

En fait, on peut, à terme, craindre la fermeture du site de Transfix, dernier pionnier de la fabrication des transformateurs électriques en France. Notre inquiétante analyse souligne une tentative de liquidation judiciaire volontaire alors qu’il faudrait plutôt investir et honorer les engagements auparavant pris sur ce sujet.

 

De plus, la société Énedis, sous contrat de service public avec l’État, principal donneur d’ordres et partenaire de Transfix depuis des années, écarte de plus en plus son fidèle sous-traitant au profit d’acteurs étrangers, ce qui provoque de colossales pertes de commandes.

 

À ce jour, une réponse des derniers appels d’offres, décisive pour l’avenir du site et des emplois, est attendue. L’État a son mot à dire !

 

Pour rappel, sur 340 salariés, le site de Transfix a perdu environ 100 salariés en un an. Depuis, nous constatons amèrement que rien n’a été fait pour redresser la situation. Nous craignons et faisons face à un hold-up organisé qui ne laisserait aucune chance aux salariés et remettrait la survie du site en cause.

 

En plein plan de relance, le groupe Cahors ne se distingue pas. L’outil industriel et les emplois doivent être préservés. Nous entendons tout mettre œuvre pour faire remonter les inquiétudes pesant sur cette spécialité industrielle et sur les salariés au plus haut niveau de l'État, du gouvernement et de Bercy.

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