Les industries électrique et gazière vont étudier l'éventuelle création de CFA d’entreprise ouverts à toutes les entreprises de la branche
Sans euphorie mais avec responsabilité, notre organisation syndicale a décidé de signer l’accord pour la formation et l’alternance dans la branche des industries électrique et gazière (IEG) (1). Formation et alternance sont pour nous deux des piliers de l’ascenseur social. Un ascenseur social dont la branche des IEG a bien besoin. Ne rien faire pour l’améliorer, ne pas contraindre les employeurs à contractualiser quelques avancées, c’est déjà gémir.
Après une négociation à rebondissement, l'accord voit quelques points avancer, notamment :
- la proposition de fixer le taux d’apprentis a minima à 5 % ;
- la prime minimale de 150 euros par tuteur, qui reste à mieux encadrer sur la fréquence de versement notamment ;
- les 5 jours de congés rémunérés pour la préparation des examens également attribués aux alternants en contrat pro ;
- la reprise de l’engagement d’une rémunération supérieure aux seuils légaux pour les contrats professionnels ;
- une étude portant sur l’éventuelle création de CFA d’entreprise ouverts à toutes les entreprises de la branche ;
- retours d'expérience (REX) (2) sur les projets de transition professionnelle…
(1) Cet accord finalement signé par FO, la CGT et la CFE-CGC organise les instances du niveau de la branche et ouvre la perspective pour les futures négociations d’entreprise.
(2) « REX » est l’abréviation de retour d’expérience, c’est-à-dire que les entreprises s’engagent à faire remonter un état des lieux des demandes de CPF de transition pro par les salariés à la CPNEFP : nombre de demandes, profil des salariés, taux de recevabilité auprès des associations de transition professionnelle... Ce dernier élément nous intéressant particulièrement pour comparaison avec l’UNAGECIF qui a disparu avec le CIF et auprès de laquelle le taux de recevabilité des dossiers CIF des IEG était de l’ordre de 90 % (quand on tournait alentour de 40 % dans les FONGECIFS).