Depuis plusieurs années, la réglementation sur la RSE fait l’objet d’une attention croissante des pouvoirs publics.

Le législateur attend des acteurs économiques davantage de transparence et pose le principe de modes d’interventions durables.

Il a donc paru important à la Mutualité Française important de donner un cadre commun à une démarche mutualiste en matière de RSE.

Un travail mené avec une cinquantaine d’organismes depuis 2014 a abouti à une charte pédagogique et méthodologique qui vient d'être adoptée par le conseil d'administration de la FNMF.

Objectif : inscrire les organismes mutualistes dans une démarche de progrès collectif en termes de responsabilité sociétale, quel que soit le niveau actuel ou souhaité d’engagement.

La Mutualité Française invite donc ses mutuelles à s’engager  résolument dans cette démarche, en signant cette charte qui affirme  (ou réaffirme) en préambule  que les valeurs mutualistes d’entreprises de l’économie sociale et la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) sont profondément liées.

La charte de responsabilité sociétale mutualiste permet de réaffirmer collectivement la valeur ajoutée sociétale des mutuelles. Issue d’une réflexion conjointe de la FNMF et d’experts RSE mutualistes, elle pose l’ambition commune pour les mutuelles en matière de responsabilité sociétale et affiche les enjeux de responsabilité qu’elles partagent. 

Pour la FNMF, « l’idée de responsabilité est au cœur de nos métiers : protéger, prévenir et soigner le plus grand nombre, en faisant vivre une solidarité entre les individus et les générations et en rejetant toute forme de discrimination et d’inégalité. Elle est aussi à la base même du fonctionnement de nos organisations.

• Démocratiques et ancrées sur le territoire, nous sommes proches des personnes que nous protégeons.
• Non lucratives, nous recherchons des performances économiques et sociales de long terme.
• Engagées, nous nous mobilisons pour de nouvelles conquêtes sociales ».

Par cet engagement, la Mutualité entend montrer comment les mutualistes s'engagent pour produire une autre forme de richesse : l’utilité sociale.