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28 / 09 / 2017 | 7 vues
Jean Meyronneinc / Abonné
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La maîtrise de la masse salariale reste la priorité des collectivités en matière de RH

Selon le baromètre RH des collectivités locales élaboré par le pôle public de Randstad France, en partenariat avec Villes de France, l’Assemblée des communautés de France (AdCF) et La Gazette des communes, et rendu public cette semaine (1), le nombre des collectivités envisageant de réduire leurs effectifs est en baisse de cinq points par rapport à l'an dernier (39 % contre 44 %) mais la maîtrise de la masse salariale demeure toutefois la priorité n° 1 en matière de gestion des ressources humaines.

La maîtrise de la masse salariale est jugée cruciale par les collectivités locales qui font face en 2017 à une quatrième année consécutive de recul de la dotation globale de fonctionnement (DGF) après l’annulation surprise, au milieu de l’été, de 300 millions d’euros de crédits aux collectivités.

Principaux éléments marquants de cette 8ème édition du baromètre RH

  • Interrogées sur leurs cinq priorités en 2017 en termes de gestion des ressources humaines (GRH), la « maîtrise de la masse salariale » est la réponse la plus fréquemment citée (88 %) par les collectivités, suivie par l’employabilité des agents (51 %, en hausse de 5 points). À noter également la forte hausse de la prise en compte de la santé et de la qualité de vie des agents (42 %, en hausse de 8 points).
  • Pour faire face à la baisse de la DGF, les collectivités entendent d’abord « diminuer certaines charges de fonctionnement et de gestion » (88 %), adopter « une gestion dynamique de leur dette » (75 %) et ensuite « baisser leur masse salariale » (69 %).
  • En 2017, moins de quatre collectivités sur dix (39 %) envisagent de réduire leurs effectifs, soit une baisse de cinq points par rapport à 2016 (44 %). Ce résultat est inédit : c’est la première fois depuis 2013 que la part des collectivités anticipant un recul de leurs effectifs baisse d’une année sur l’autre.
  • Les principaux leviers mobilisés par les collectivités qui envisagent une baisse de leurs effectifs portent très majoritairement sur le « non-remplacement des départs à la retraite » (71 % des collectivités utiliseront ce levier), suivi par le « non-renouvellement de certains contrats contractuels » (14 %).
  • La principale attente à l’égard du gouvernement concerne le « gel de la baisse de la dotation globale de fonctionnement », exprimée par 41 % des collectivités interrogées. Suivent la « stabilisation du cadre législatif » (18 %) et la « baisse du nombre de normes » (16 %).
  • Les principales conséquences de la mise en place du nouveau régime indemnitaire déterminant le montant des primes (RIFSEEP) portent sur des « critères d’évaluation plus objectifs » des agents (29 %), une « hausse de la masse salariale » (22 %) et de « nouveaux leviers de motivation pour attirer les talents » (13 %).
  • Dans le sillage de la loi NOTRE (portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République), les échelons administratifs les plus menacés de disparition sont le conseil départemental et la commune, estiment les collectivités interrogées par Randstad. 

(1) Le groupe Randstad France fait partie du groupe Randstad, deuxième acteur mondial sur le marché des ressources humaines, fondé aux Pays-Bas en 1960.

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