La Fédération nationale de la mutualité interprofessionelle (FNMI) a décidé, le 11 juin, lors de sa dernière assemblée générale, de se transformer en association.

Objectif de cette évolution effective en septembre : créer un lieu de « concertation et de représentation » dans l’esprit des « think-tanks ».

« La FNMI a décidé sa dissolution mais il s’agitpour nous d’une évolution des mutuelles interprofessionnelles ».

C’est l’analyse de son président, Maurice Ronat, à l’issue de la dernière assemblée générale qui a voté, le 11 juin, « la transformationde la FNMI » en une structure associative. Si son nom n’est pas encore arrêté, l’association verra le jour en septembre prochain, à la suite du dépôt des statuts.

Cette association, qui se veut un lieu de « concertation et de représentation », dans l’esprit des « think-tanks », favorisera le rassemblement, l’échange, la réflexion et la production de contributions.

Comme le souligne la revue Afim, elle accueillera dans un premier temps les 26 mutuelles interprofessionnelles que comptait la FNMI, tout en étant ouverte à d’autres groupements.

Une mutuelle, une voix

La création de cette structure répond « aux profonds changements  que connaissent les mutuelles interprofessionnelles depuis une dizaine d’années », a indiqué la FNMI dans un communiqué.

Suite à un important mouvement de regroupements, le nombre de mutuelles adhérentes est ainsi passé de « 106 en 1997 à 26 aujourd’hui ». Au fil du temps, le mode de représentation en fonction du nombre de personnes protégées est également devenu inadapté. En effet, trois mutuelles (Adréa mutuelle, Eovi-MCD mutuelle et Harmonie mutuelle) « pesaient à elles seules 75 % du budget de la FNMI », a expliqué Maurice Ronat.

Dans la future association, chaque mutuelle disposera d’une voix. En conséquence, le financement sera « forfaitaire et égal pour tous », quelle que  soit la taille de la mutuelle représentée. Le mandat du président de l’association sera fixé pour quatre ans et le nombre de mandats successifs limité à deux.

Plus globalement, l’association s’appuiera sur la FNMF, laquelle incarne le mouvement mutualiste, a rappelé Maurice Ronat devant les délégués. « C’est un jour important qui montre la capacité d’évolution du mouvement mutualiste en fonction du contexte extérieur, a indiqué, pour sa part, le président de la Mutualité Française, Étienne Caniard.