Comme le souligne le communiqué de la Mutualité Française, cette année aura notamment été marquée par la volonté de développer des approches plus transversales sur des thèmes majeurs de santé publique : maladies chroniques et traumatismes, santé travail, santé environnement, cancer, santé mentale, maladies respiratoires.

Ainsi, en 2013, l’InVS a également poursuivi la préparation d’Esteban, une vaste étude nationale pour la santé publique portant à la fois sur l’environnement, l’alimentation, l’activité physique et sur des maladies chroniques fréquentes. Autre temps fort pour l’InVS : la prise en compte de l’émergence du virus H7N9 et du MERS-CoV ainsi que du démarrage de l’épidémie de chikungunya aux Antilles, qui ont fortement mobilisé les équipes de l’Institut et dont la prise en charge a été facilitée par l’utilisation pour la première fois du nouveau centre opérationnel de crise.

Avec l'appui de ses partenaires et de son réseau, de nombreux résultats de surveillance ont été publiés en 2013, parmi lesquels : l’étude Abena 2 sur l’alimentation et l’état nutritionnel des bénéficiaires de l’aide alimentaire et la première analyse de la mortalité par suicide des agriculteurs exploitants. Autant de données qui témoignent des avancées épidémiologiques et qui éclairent les pouvoirs publics dans la prise de décision en santé publique.

Enfin, l’année se sera conclue avec l’adoption d’un nouveau contrat d’objectifs et de performances (COP). Validé en conseil d’administration, celui-ci fixe la feuille de route de l’Institut pour les quatre prochaines années (2014-2017).

• 60 millions d’euros de budget de fonctionnement,
• 425 collaborateurs,
• 17 CIRE, relais de l’InVS en région,
• 82 rapports et synthèses scientifiques édités,
• 27 BEH (bulletins épidémiologiques hebdomadaires),
• 78 BVS (bulletins de veille sanitaire, publication régionale).

L’InVS est un établissement public placé sous tutelle du ministère chargé de la Santé. Il a pour mission de surveiller l’état de santé de la population et d’alerter les pouvoirs publics en cas de risque pour la santé humaine. Il couvre ainsi tous les domaines de la santé : les maladies infectieuses, les effets de l’environnement sur la santé, les risques d’origine professionnelle, les maladies chroniques et traumatismes et les risques internationaux.