«  Récompenser des hauts salaires qui s’investissent dans l’entreprise et de qui on demande beaucoup », c’est ainsi que la DRH d’Euriware justifie sa volonté de hiérarchiser en fonction du salaire la redistribution de l’intéressement. Le sujet n’est pas négociable. Une question « d’idéologie » estime la CGT qui ne signera pas la dernière version de l’accord proposé à la signature.  Le précédent accord ne prenait pas en compte le salaire dans la répartition.

• Le 12 novembre, le CCE a prononcé un avis défavorable sur le projet d’accord en déplorant «  l’abandon du principe d’équité qui avait toujours prévalu dans les accords antérieurs. »

C’est progressivement que la direction entend distiller la hiérarchisation. 5 % en 2009, 15 % en 2010, 25 % en 2011 avec l’objectif d’un 50 / 50.  Et pour compenser cette hiérarchisation, la direction propose un abondement à 300% des 100 premiers euros versés sur le PEG. Un abondement qui profite à tout le monde.

La guerre de la communication est à l’affiche :

• La séance du CCE n’a ainsi pu commencer que quand la direction s’est engagée à retirer des panneaux d’affichage réservés aux représentants du personnel un message d’information sur le projet d’accord.
• Des managers ont aussi lancé des pétitions en faveur de l’accord. 
• La direction promet une surprime sur l’intéressement 2007 qui serait versée en décembre 2008 seulement en cas de signature majoritaire de l’accord.