Les difficultés d’Alstom se sont transformées en un feuilleton économico-politique à rebondissements. Experts économiques auprès des représentants des salariés, il nous a semblé utile de nourrir le débat public en présentant une analyse succincte des trois options de l’avenir d’Alstom.

Il y a six mois, la direction d’Alstom avait identifié un besoin de trésorerie. Aujourd’hui, elle considère que le problème est structurel, avec pour conséquence la vente de ses activités énergie, représentant trois quarts de son chiffre d’affaires et de ses salariés. Que s’est-il passé en six mois ?

Notre connaissance des marchés de l’énergie et du transport et la lecture attentive des comptes d’Alstom (publiés le 7 mai dernier) nous permet de donner quelques éléments de réponse afin de mieux caractériser la nature des difficultés du groupe.

C’est à la lumière de ce diagnostic que nous réinterrogeons les trois options qui se présentent :

• le maintien d’un groupe Alstom indépendant,

• la piste General Electric,

• la piste Siemens.