500 enquêteurs de l'IFOP dans la difficulté avec la perte du contrat PQR
La société d'études dont Laurence Parisot est aujourd'hui vice-présidente a perdu une activité qu'elle détenait historiquement depuis 20 ans. Il s'agit du contrat PQR, qui permet à un groupe d'annonceurs de premier plan de la presse quotidienne régionale de mesurer l'impact presse de sa campagne tous les mois. Cette étude était diligentée par 500 enquêteurs de terrain de l'IFOP et assurait 70 % de cette activité : elle sera désormais pilotée par la SOFRES et administrée de façon digitale. De plus en plus d'instituts mènent des études via des questionnaires en ligne, tout en sous-traitant les enquêtes de terrain.
La CGT s'insurge contre la direction de l'IFOP qui a refusé de communiquer directement avec les salariés sur cette fin de contrat, refilant le bébé aux responsables régionaux. Le syndicat est également opposé à la signature de contrats dits CEIGA ou « contrat de travail de chargé d'enquête intermittent à garantie annuelle », qui garantissent un volume de travail mais ne donnent pas droit à l'indemnisation de chômage. L'IFOP n'a que huit CEIGA en tout et pour tout.
Abonnez-vous, retrouvez une veille enrichie avec>