Organisations
Eurotunnel : préavis de grève illimitée à partir du 27 août
Rien ne va plus sur le plan social chez Eurotunnel. La plupart des syndicats du concessionnaire du tunnel sous la Manche a déposé un préavis de grève illimitée à compter du samedi 27 août. L’augmentation générale des salaires est la première revendication de l'intersyndicale FO, CFDT, CGT et CGC.
Le mouvement se focalise notamment sur l’exigence d’un 14ème mois pour les 1 500 salariés français d’Eurotunnel. Sa mise en place représenterait alors une hausse salariale de 7,7%. « Nous le réclamons depuis longtemps en contrepartie des efforts constants des salariés qui ont permis à l’entreprise de renouer avec les bénéfices », explique le délégué FO, Stéphane Lepoutère. « Plus la direction gagne de l’argent, moins les salariés sont récompensés », résume-t-il, en référence à la dernière prime d’intéressement de 200 euros en moyenne octroyée par la direction.
Le mouvement se focalise notamment sur l’exigence d’un 14ème mois pour les 1 500 salariés français d’Eurotunnel. Sa mise en place représenterait alors une hausse salariale de 7,7%. « Nous le réclamons depuis longtemps en contrepartie des efforts constants des salariés qui ont permis à l’entreprise de renouer avec les bénéfices », explique le délégué FO, Stéphane Lepoutère. « Plus la direction gagne de l’argent, moins les salariés sont récompensés », résume-t-il, en référence à la dernière prime d’intéressement de 200 euros en moyenne octroyée par la direction.
Le syndicaliste poursuit qu'au-delà des salaires, « nous sommes également confrontés à une dégradation sensible des conditions de travail, due à la compression des effectifs imposée par l’entreprise. Laquelle a contraint les salariés à une polyvalence à outrance et à travailler avec des cadences de plus en plus en plus soutenues, voire infernales ».
Forte participation aux élections
Le ras-le-bol à Eurotunnel est général depuis quelques mois, comme en témoigne la forte participation aux dernières élections professionnelles qui a oscillé entre 80 et 90 %, y compris chez les cadres (novembre 2010). « Vous n’aurez rien », s’entendent souvent dire les syndicats lorsqu’ils mettent en avant leurs revendications devant la direction des ressources humaines.D’où l’appel à cette grève prévue lors d’un week-end estival de forte affluence. « Suivant l'éventuel dialogue qui pourrait s'instaurer avec la direction et les propositions qu’elle pourrait faire, nous pourrions être amenés de notre côté à revoir nos positions », souligne Stéphane Lepoutère. Mais si rien ne se passe, prévient-il, « il faut s'attendre à des actions fortes dès samedi matin et pour une durée indéterminée car nous sommes prêts à aller jusqu'au bout ».
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