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23 / 03 / 2017 | 6 vues
Jacky Lesueur / Abonné
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Concours de l'ENA : le rapport au titre de 2016 soulève nombre d'interrogations

Le rapport annuel sur les concours d'entrée à l'ENA, cette année élaboré par Thierry Bert (inspecteur général des finances et président des jurys) ne manquera pas de retenir l'attention lui aussi.

Quelques éléments chiffrés d'appréciation

Un taux d'absentéisme au concours plus important :

  • concours externe : 39,60 %,
  • concours interne : 30,70 %,
  • troisième concours : 49,11 %.              

Un taux de sélectivité à la baisse pour le concours interne et le 3ème concours :

  • il se maintient à 1/15 au concours externe à l’instar des années 2011, 2012, 2014 et 2015 (contre 1/16 en 2013, 1/14 en 2010, 1/13 en 2008 et 2009) ;
  • il reste bas à 1/6 au concours interne à l’instar de 2015 (1/8 en 2010, 2011 et 2014 contre 1/9 en 2012 et 1/10 en 2013) car le nombre d’inscriptions demeure faible ;
  • il chute à 1/6 au troisième concours après avoir décliné à 1/8 en 2015 (1/12 de 2010 à 2012 après 1/9 en 2008 et 2009 et 1/10 en 2014) en raison du taux d’absentéisme très important enregistré cette année à l’écrit.

Un taux de féminisation parmi les présents quasi similaire à la proportion de femmes parmi les candidatures enregistrées.

L’âge moyen des futurs élèves par concours s’élève cette année à :

  • 25 ans au concours externe à l’instar de 2015 (24 en 2014) ;
  • 32 ans au concours interne (33 l’an passé) ;
  • 32 ans au troisième concours (38 ans en 2014, 36 ans en 2013 et 2015, 37 ans en 2012 et 40 en 2011).

Si un certain satisfecit est globalement reconnu sur l'organisation des concours, le rapport souligne un certain nombre de points qui méritent attention, parmi lesquels :

  • il est manifeste que certaines épreuves techniques ont été préparées de manière insuffisante par un grand nombre de candidats, notamment les questions sociales et les finances publiques ;
  • la lecture et la compréhension du sujet posent encore problème à de trop nombreux candidats ;
  • les candidats maîtrisent la notion d’ordonnancement des idées, mais ce classement ne constitue pas à proprement parler un « plan » qui organiserait une réponse à la question posée ;
  • les jurys ont observé chez de nombreux candidats une exploitation malencontreuse des dossiers joints (par exemple une insuffisante familiarité de nombreux candidats avec les textes jurisprudentiels ou les données économiques chiffrées).

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