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14 / 05 / 2014 | 49 vues
Social Nec Mergitur / Membre
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Comment Anne Hidalgo veut restructurer l’administration parisienne

« Il faut développer les approches transversales et collaboratives afin de fluidifier le travail », a annoncé fluctuat la nouvelle maire de Paris.

C’est l'un des grands chantiers de la Ville de Paris. Fraîchement élue, la nouvelle maire, Anne Hidalgo va réduire le nombre de directions qui structurent l’administration parisienne, selon un communiqué envoyé sur les messageries du personnel municipal. Une annonce qui confirme une déclaration faite au journal Le Monde deux semaines auparavant.

Actuellement, la mairie de Paris est composée d’une trentaine de directions, certaines tournées vers les Parisiens (petite enfance, sports, nettoyage, culture, mairie d’arrondissement) et d’autres plus administratives (achat, juridique, communication ou informatique). Elles pourraient se trouver réduites à une vingtaine et les fusions de certains services devraient avoir des conséquences importantes sur le personnel.

Formule magique

Dans une déclaration faite le 29 avril devant deux cents hauts fonctionnaires de la Ville, Anne Hidalgo a demandé « d’adapter la structure administrative en engageant, d’ici l’été, les rapprochements qui s’avèreront pertinents ». Toutefois, il y a fort à parier que la direction de la communication (DiCom) sera épargnée.

Pour y arriver, la mairie a trouvé la formule magique (attention, ça décoiffe) : « il faut développer les approches transversales et collaboratives afin de favoriser, dans un contexte de forte contrainte budgétaire, l’émergence d’idées nouvelles et de fluidifier le travail collectif ». Fluidifier on ne sait pas, mais pour la langue de bois, c’est du pur fluctuat.                             

Anne Hidalgo a également exprimé « sa volonté d’adapter la structure administrative en engageant, d’ici l’été, les rapprochements qui s’avèreront pertinents ». Autrement dit, il faudra trouver quels services seront supprimés.

Délais étonnament courts

En tout cas, une chose est sûre : les organisations syndicales n’auront pas voix au chapitre. Pire, Anne Hidalgo n’hésite même pas à rendre mergitur toute forme de dialogue social car elle déclare sans rire : « afin d’associer les partenaires sociaux à cette réflexion, je présiderais mi-mai un comité technique paritaire central pour présenter ensuite, le 19 mai, au Conseil de Paris, les orientations définitivement retenues pour l’adaptation de l’administration parisienne ». Soit quatre jours plus tard.

Quand on sait qu’il faut, au minimum, quatre mois pour présenter un texte au Conseil de Paris, nul doute que les « réflexions » avec les syndicats tourneront à la farce. Une farce tragique pour les rapports sociaux.

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