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22 / 09 / 2017 | 6 vues
Olivier Roulle / Membre
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Automatisation, numérisation et emploi : conséquences sur les compétences

En janvier dernier, le conseil d’orientation pour l’emploi (COE) a adopté le premier tome d’un rapport intitulé « Automatisation, numérisation et emploi ».

Le COE voulait aborder cette question centrale pour l’économie, afin d'éclairer le débat public et la décision publique en analysant les effets possibles du progrès technologique sur le volume de l’emploi (en termes de disparition et de créations) mais aussi les effets sur la structure de l’emploi.
  • Quels sont les métiers et les secteurs les plus concernés ? Comment les métiers sont-ils appelés à évoluer ?
  • Quels types de compétences seront à l’avenir les plus recherchés ? 
  • Quelles pourraient être les zones d’emploi les plus concernées ?
Les technologies pourraient-elles favoriser un mouvement de relocalisation des emplois en France ? Autant de questionnements abordés dans ce premier volume dans lequel on pouvait trouver les résultats d’une étude sur l’exposition des salariés français à l’automatisation, avec pour principales conclusions :
  • moins de 10 % des emplois cumulent des vulnérabilités qui pourraient en menacer l’existence dans un contexte d’automatisation ;
  • la moitié des emplois existants pourrait voir son contenu notablement ou profondément transformé.
Le COE avait également publié une liste de métiers qui, au vu de cette étude, paraissent les plus vulnérables ainsi qu’une liste de métiers dont le contenu est susceptible d’être transformé.

Un second tome a été examiné par le COE le 12 septembre dernier. Il aborde plus particulièrement les conséquences de l'ensemble de ces évolutions sur les compétences.

Au-delà du diagnostic établi dans un contexte par définition mouvant et incertain, le COE s'est attaché à mieux cerner les compétences susceptibles d’être fréquemment demandées dans une économie de plus en plus numérisée et automatisée et à apprécier l’état actuel des compétences de la population active française à l’aune de ces nouveaux besoins.

Principaux éléments marquants
  • Une pénurie croissante de compétences expertes dans les nouvelles technologies, évaluée à 80 000 emplois d’ici 2020 pour les seules technologies de l’information et de l’électronique.
  • Un besoin très important de compétences techniques nouvelles : 50 % des actifs verront le contenu de leur emploi actuel notablement ou profondément transformé.
  • Une part significative de la population active devra rapidement acquérir ou faire progresser ses compétences numériques générales, cognitives, sociales et situationnelle.
Sur la base de ce diagnostic, le COE a dégagé un certain nombre de propositions définissant  les grands axes d’une stratégie globale d’évolution des compétences dans le cadre de la révolution numérique. 
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