Le cabinet Berger a conduit un audit stratégique alimenté par une enveloppe de 542 000 euros, afin de déterminer la performance des directions et des établissements de la CCIP (Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris). Sept auditeurs du cabinets sont intervenus, 25 entretiens ont été menés en inter et 40 partenaires (clients, entreprises, concurrents) ont été auditionnés pour en conclure qu'il y avait trop de personnel en soutien et que les coûts de formations étaient trop élévés.

La CGT parle d'un audit alibi « pour tenter de donner une légitimité à des décisions arbitraires dont les objectifs sont la réduction des coûts et la mise en concurrence par l’abandon des missions de service public, les suppressions d’emplois et d’activités, l’externalisation des services ». Aucun des collaborateurs audités n’avait, par exemple, un niveau hiérarchique inférieur à N-2 (directeur d’établissement, par exemple).