À l'occasion de l'université d'été du MEDEF, Malakoff Médéric était présente sur un stand plutôt remarqué. En effet, cela a été l'occasion de présenter « le comptoir mm de la nouvelle entreprise » (*), lieu d'analyse et de décrytage des « nouveaux enjeux de l'entreprise liés au capital humain ».

Depuis une dizaine d'années maintenant, Malakoff Médéric mène en fait régulièrement des études et des travaux de recherche sur le sujet. L'une des études de référence menées par le groupe vise à mieux comprendre les déterminants du bien-être des salariés et le lien avec les performances des entreprises.

Aujourd’hui, le groupe souhaite aller plus loin  dans l’accompagnement des entreprises qui souhaitent mettre l’humain au cœur de leurs organisations :

• en recherchant les nouveaux défis liés au capital humain (nouveaux modes de travail, transformation numérique, allongement de la vie professionnelle…) ;
• en identifiant les pratiques émergentes en réponse à ces mutations ;
• en partageant largement cette connaissance pour orienter l’action.

Il est précisé dans le communiqué de début de semaine que « le comptoir mm de la nouvelle entreprise » s’appuiera sur un comité d’orientation composé d’une quinzaine d’experts et d’acteurs du monde du travail et de l’entreprise.

Cela a aussi été l'occasion pour Malakoff Médéric de rendre publics les résultats de l'étude « regards croisés sur la confiance en entreprise » qui montre que la confiance est considérée comme un sujet essentiel par 97 % des dirigeants et salariés interrogés et 3 dirigeants sur 4 affirment en faire un thème de réflexion au sein de leur entreprise (*).

Pour les dirigeants, la confiance contribue en premier lieu à la satisfaction des clients, puis à la pérennité de l’entreprise et à l’ambiance au travail.

Les salariés y voient davantage une contribution à l’ambiance, puis à la satisfaction des clients et, en troisième position, à l’engagement des collaborateurs.

Par ailleurs, 95 % des salariés pensent que leur confiance est déterminante pour les performances de leur entreprise.

Une corrélation forte entre reconnaissance, confiance et engagement

De plus, 63 % des dirigeants et 60 % des salariés s’accordent à dire que la reconnaissance est la pratique managériale qui a le plus d'effet sur la confiance, devant l’écoute et le dialogue. Or, si les salariés ont très largement le sentiment de s’impliquer, seuls 55 % d’entre eux ont l’impression que leur contribution personnelle est reconnue.

Plus le niveau de confiance ressenti par les salariés est élevé, plus leur niveau d’engagement sera fort.

Parmi les salariés qui se disent très confiants envers leurs dirigeants :

• 84 % indiquent avoir envie que leurs clients soient satisfaits (contre 50 % chez les peu ou pas confiants) ;
• 62 % déclarent avoir envie d’améliorer leur façon de travailler (contre 26 % chez les peu ou pas confiants) ;
• 66 % indiquent adhérer aux valeurs de l’entreprise (contre 8 % seulement chez les pas ou peu confiants envers leurs dirigeants).

(*)  Méthodologie : enquête miroir quantitative réalisée en ligne auprès de 502 dirigeants d’entreprises et 1001 salariés. Réalisation du terrain : du 18 avril au 5 mai 2017.