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Alcool, cannabis, manque de sommeil : attention aux accidents
Les accidents de la vie courante concernent-ils davantage les hommes ou les femmes ? Quels sont les facteurs qui accentuent le risque d’accident ? Quelle est la typologie des accidents en France ?
Pour répondre à l’ensemble de ces questions et ainsi contribuer à affiner les actions de prévention à mettre en œuvre, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), en collaboration avec l’Institut de veille sanitaire (INVS), a analysé les données du baromètre santé INPES 2010, relatives aux accidents de la vie courante.
Ces résultats sont disponibles depuis le 8 octobre sur les sites internet de l’INPES et de l’INVS.
Des accidents plus fréquents mais moins graves
Selon les dernières données du baromètre santé INPES 2010, on note une augmentation en France de la fréquence des accidents de la vie courante au cours des 12 derniers mois, passant de 5 % en 2005 à 7,5 % en 2010, parmi les 15-75 ans. Ces derniers, qui regroupent accidents domestiques, de sport et loisirs et accidents survenus à l’école, demeurent la première cause d’accidents.
- Les accidents du travail et les accidents de la circulation représentent respectivement 3 % et 2 % en 2010.
Globalement, près de 10 % des Français sont concernés par les accidents quels qu’ils soient.
Cependant, la proportion des accidents ayant entraîné des conséquences importantes pour la victime est en baisse de plus de 10 points, passant de 43 % en 2005 à 34 % en 2010.
Substances psychoactives, manque de sommeil : attention aux accidents
Certains facteurs peuvent augmenter les risques de survenue d’accident. Les données du baromètre santé INPES 2010 soulignent les conséquences de la consommation d’alcool, de cannabis ou encore, pour la première fois, du manque de sommeil.
Chez les 15-64 ans, on note deux fois plus d’accidents chez les personnes ayant fumé du cannabis au cours des douze derniers mois (20 % contre 10 % chez les non-consommateurs).
De même, 16 % des individus ayant connu au moins une ivresse dans l’année ont eu un accident, contre 9 % pour ceux ne déclarant pas d’ivresse.
14 % des Français dormant moins de 6 heures par nuit ont eu un accident, contre 10 % pour les plus gros dormeurs.
Par ailleurs, les personnes de cette tranche d’âge atteintes d’un handicap sont plus souvent accidentées que les autres : 18 % contre 10 %.
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