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08 / 09 / 2014 | 3 vues
Jacky Lesueur / Abonné
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Urgences « hélicoptères » : le gouvernement doit assumer ses responsabilités

À compter d'octobre 2014, l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) rend obligatoire un membre d’équipage technique supplémentaire pour assister le pilote lors des interventions médicales d’urgence en hélicoptère.

Comme le souligne la FEETS-FO, dans ce dossier, le gouvernement et son administration n’ont, à aucun moment, tenu compte de l'effet d’une telle mesure sur l’activité SMUH (service médical d’urgence par hélicoptère) en France tant sur le plan économique que social (problème de flotte inadaptée aux nouvelles exigences, condition de mise en œuvre, statut du membre d’équipage technique supplémentaire [assistant de vol], formations et agrément des formations et des organismes etc.).

Il aura fallu la grève des pilotes en juillet dernier pour qu’une réunion soit organisée le 3 septembre 2014. Malheureusement, aucune réponse n’a encore été apportée.

La fédération Force Ouvrière de l’équipement, l'environnement, les transports et les services (FEETS-FO) dénonce le dangereux retard pris. Elle réitère ses revendications : l’« assistant de vol » membre de l’équipage technique doit être sous statut de personnel navigant technique, inscrit au registre « personnel navigant » et salarié de l’exploitant. À ce titre, il devra être inscrit à la Caisse de retraite du personnel navigant.

La fédération condamne toute tentative de faire assurer les taches de ce membre d’équipage technique par du personnel hospitalier n’appartenant pas au personnel de l’entreprise d’hélicoptère et hors statut de personnel navigant technique...

Par ailleurs, il est indispensable que le gouvernement, qui a accepté cette mesure, prenne enfin en compte l'effet de ces exigences européennes sur l’activité SMUH en France. Il doit donner les moyens à la profession de ne pas souffrir de ces décisions prises sans concertation. Les salariés des exploitants d’hélicoptères ne doivent pas en faire les frais.

La FEETS-FO demande donc aux autorités compétentes de répondre à ses revendications et saura dans le cas contraire prendre toutes ses responsabilités en mobilisant les salariés.

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