Hier, nous avons été informés que Phil Hinsley et Jon Howlett (directeur de production France et Allemagne) souhaitaient rencontrer les membres du comité d’entreprise.
Je n’attendais rien de cette entrevue quand d’autres pensaient qu’il pouvait y avoir une annonce particulière, alors nous avons tout de même participé à ce « non-événement ».
Le 7 mai 2015, le quotidien Nord Littoral faisait état de la position de la région vis-à-vis de Tioxide :
La DIRECCTE vient de signifier à la direction que le plan social est validé. Tioxide va pouvoir mettre en place les mesures de départs volontaires prévues cet été puis de licenciements dans la foulée, de quoi bien « ruminer » pendant les congés payés...
Lors de la dernière réunion de comité d'hygiène et sécurité, la médecine du travail a alerté de la présence de nanoparticules dans le dioxyde de titane produit à Calais.
Sur 6 échantillons, 3 contenaient des nanoparticules.
Éric Cassisa, PDG de Tioxide fraichement arrivé sur le site le 1er décembre 2014, vient officiellement d'annoncer sa démission.
Cet homme d'envergure a visiblement attendu de finaliser le plan social en cours avant de s'orienter vers de nouveaux horizons.
Tioxide va être rayée de la carte par la multinationale Huntsman.
Implantée à Calais depuis 1967, la capacité de production de cette usine a été portée de 75 000 à 100 000 tonnes en 1985. À cette époque, l’usine de Tioxide rejetait la quasi-totalité de ses effluents liquides en mer via un tuyau appelé émissaire.
Signez la pétition pour revoir les pouvoirs de la Commission européenne en matière de droit à la concurrence. Pour vous en convaincre, voici notre exemple.
Selon le député Yann Capet, la réunion de la semaine dernière avec des représentant de la région, du ministère du Travail, du ministère de l'Économie, du ministère de l'Écologie, de notre PDG Eric Cassisa et de Phil Hinsley, représentant la société Huntsman a été assez « chaude ».
Tioxide Calais en pleine restructuration avec un nombre de licenciements attendu de 169 environ, cache en fait des conséquences beaucoup plus grandes pour le Calaisis.
Pour preuve, les salariés du sous-traitant TFN (groupe Attalian) travaillant chez Tioxide à longueur d'année ont débrayé une première fois hier pour afficher leur mécontentement.