L'accord de prévention des risques psychosociaux signé le 1er septembre par la CFDT, la CGT, la CFE-CGC et la CFTC prévoit notamment d'introduire un questionnaire, via les médecins du travail, pour évaluer l'anxiété et la dépression. C'est le modèle HAD (hospital anxiety and depression scale), utilisé dans la communauté médicale, qui sera utilisé. 

Les dernières réalisations et références de Better Human Cie sur 2011 sont :

C'est le cabinet Eléas qui a été sélectionné par la direction et les syndicats de Nexter pour mener un premier diagnostic des risques psychosociaux sur deux sites (Satory et La chapelle) afin de valider la démarche. Les premiers résultats bruts viennent de tomber. La CFDT publie quelques extraits des points positifs et négatifs.

La pression sur le taux de participation à l'enquête d'opinion interne baptisée VoW (voice of workforce) pousse des managers d'HP à franchir la ligne jaune. C'est ce qu'a fait un manager de la branche services aux entreprises en adressant des SMS de relance sur les téléphones persos.

Comme nous l’avons annoncé en son temps, l’Union des caisses nationales de Sécurité sociale, s’inscrivant en cela dans le courant actuel qui mobilise l’État, les employeurs, comme les organisations syndicales, a pris l’initiative d’une démarche de diagnostic national dans les organismes de Sécurité sociale sur ce qu’il est convenu d’appeler les risques psychosociaux.

En 2009, France Télécom Orange battait un record : faire répondre 80 % des 102 000 salariés à un questionnaire en ligne sur les conditions de travail, dans un contexte de crise suicidaire.

Si 71 % des agents des ministères économique et financier de Bercy pensent que les conditions de travail se dégradent, 80 % restent pourtant satisfaits du contenu du travail. Les salariés de la Sécurité sociale se plaignent de leur rémunération directe mais sont conscients des avantages sociaux dont ils bénéficient, souligne le dernier baromètre social mouliné par BVA.

Le CE de Bureau Veritas a organisé un vote en ligne pour que les salariés donnent un avis sur l'accord d'intéressement proposé en juin par la direction. Sur 1 000 votants, 75 % ont refusé l'accord.

Il n'y aura donc pas d'intéressement versé en 2012 dans l'entreprise alors que la direction a refusé de mettre en place un référendum officiel sur le sujet.