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Préparation « al dente » de la prochaine conférence sociale : « du pain sur la planche »
La deuxième conférence sociale se déroulera les 20 et 21 juin dans une atmosphère économique et sociale troublée, attentiste et agacée.
Pour l’heure, quel bilan peut-on tirer des actions issues de la première conférence sociale des 9 et 12 juillet 2012 ?
Pour commencer, on peut citer la mesure phare du gouvernement que constitue la mise en place des contrats de génération et des emplois d'avenir dont les effets sur le recul du chômage sont plus qu’attendus au moment où les plans sociaux se reproduisent « comme des fourmis ».
La houleuse négociation sur la sécurisation de l'emploi et la prochaine promulgation de la loi traduisent une avancée notable dans plus de libéralisation du marché du travail. Cette réforme du droit du travail emporte avec elle plus de flexibilité dans la gestion des contrats de travail (durée, formation, licenciements etc.) et un élargissement de la protection sociale.
Dans les mois à venir, nous saurons si ces mesures audacieuses « rempliront les assiettes autrement qu’avec des miettes ». Pas besoin de « rabâcher » l’enjeu crucial du maintien de l’emploi et de son corollaire le maintien du pouvoir d’achat des Français qui représentent « les fourneaux » de notre croissance, seuls à même de relancer la spirale vertueuse de notre produit intérieur brut.
Le pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi et « son œuf » de crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi « couve » en réalité l’espérance d’un retour sur investissements sous réserve que les entreprises ne deviennent « pas des cigales » et budgètent en faveur de l’innovation et de la recherche. Les prévisions fiscales gouvernementales s’élaboraient-elles sur un fond de positivisme voire d’utopie à l’aune de la situation actuelle ?
Toutefois, si l’on se réfère aux générations qui nous ont précédées, on constate que chaque crise économique s’image telle une page qui se tourne sur l’avenir, une mutation des sociétés, des comportements ainsi que des modes de consommation. Nous sommes capables de les anticiper, les suivre et les devancer pour s’accrocher aux harnais de la course des affaires mondiales.
Du côté des évolutions de carrières, la formation continue s’avèrera primordiale et la création du compte personnel de formation constitue l'un des volets clef du projet de loi de sécurisation de l'emploi. Pour l’heure, l'État, les régions et les partenaires sociaux réfléchissent sur les modalités d'alimentation de ce compte en faveur des jeunes et des actifs sans qualification.
Si l’on « remet le couvert » sur le principe de l'égalité hommes-femmes, un renforcement des obligations des entreprises et des sanctions pour non-respect commencent à « chauffer les tiroirs-caisses » des entreprises récalcitrantes.
En outre, un projet de loi relatif aux droits des femmes sera présenté début juin avec la volonté d’instaurer un partage plus équitable des responsabilités parentales et de combattre la montée des situations précaires impactant de plus en plus de femmes.
La question « pimentée » du financement de la protection sociale fera l’objet d’un rapport sur les conditions, les principes et la diversification qui ne manquera pas de faire parler de lui d’ici peu.
Récemment, c’est la Commission européenne qui, à travers son président M. Barroso, a exhorté la France à réformer ses régimes de retraites en vue de remplir son engagement de ramener son déficit public sous la barre des 3% à l’horizon 2015.
Est-ce à dire que 2014 et 2015 n’augureront que de « peu de grains à moudre » ?
Sans nul doute, le gouvernement rassemblera l’ensemble des Français autour d’une nécessaire, inéluctable et indispensable maîtrise des dépenses publiques.
On peut donc se donner rendez-vous à la prochaine conférence sociale qui permettra notamment de poursuivre « la cuisson des mesures » relatives à :
À vos agendas ! La réunion de travail entre le Président de la République et les huit organisations syndicales et patronales interprofessionnelles se tiendra le 20 juin. En tout état de cause, cette conférence sociale s’ancrera dans la réalité de la situation économique. Dès lors, on ne pourra s’affranchir de réformes structurelles où la compétitivité des entreprises devra rester un élément essentiel dans les discussions.
Pour l’heure, quel bilan peut-on tirer des actions issues de la première conférence sociale des 9 et 12 juillet 2012 ?
Pour commencer, on peut citer la mesure phare du gouvernement que constitue la mise en place des contrats de génération et des emplois d'avenir dont les effets sur le recul du chômage sont plus qu’attendus au moment où les plans sociaux se reproduisent « comme des fourmis ».
La houleuse négociation sur la sécurisation de l'emploi et la prochaine promulgation de la loi traduisent une avancée notable dans plus de libéralisation du marché du travail. Cette réforme du droit du travail emporte avec elle plus de flexibilité dans la gestion des contrats de travail (durée, formation, licenciements etc.) et un élargissement de la protection sociale.
Dans les mois à venir, nous saurons si ces mesures audacieuses « rempliront les assiettes autrement qu’avec des miettes ». Pas besoin de « rabâcher » l’enjeu crucial du maintien de l’emploi et de son corollaire le maintien du pouvoir d’achat des Français qui représentent « les fourneaux » de notre croissance, seuls à même de relancer la spirale vertueuse de notre produit intérieur brut.
Le pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi et « son œuf » de crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi « couve » en réalité l’espérance d’un retour sur investissements sous réserve que les entreprises ne deviennent « pas des cigales » et budgètent en faveur de l’innovation et de la recherche. Les prévisions fiscales gouvernementales s’élaboraient-elles sur un fond de positivisme voire d’utopie à l’aune de la situation actuelle ?
Toutefois, si l’on se réfère aux générations qui nous ont précédées, on constate que chaque crise économique s’image telle une page qui se tourne sur l’avenir, une mutation des sociétés, des comportements ainsi que des modes de consommation. Nous sommes capables de les anticiper, les suivre et les devancer pour s’accrocher aux harnais de la course des affaires mondiales.
Du côté des évolutions de carrières, la formation continue s’avèrera primordiale et la création du compte personnel de formation constitue l'un des volets clef du projet de loi de sécurisation de l'emploi. Pour l’heure, l'État, les régions et les partenaires sociaux réfléchissent sur les modalités d'alimentation de ce compte en faveur des jeunes et des actifs sans qualification.
Si l’on « remet le couvert » sur le principe de l'égalité hommes-femmes, un renforcement des obligations des entreprises et des sanctions pour non-respect commencent à « chauffer les tiroirs-caisses » des entreprises récalcitrantes.
En outre, un projet de loi relatif aux droits des femmes sera présenté début juin avec la volonté d’instaurer un partage plus équitable des responsabilités parentales et de combattre la montée des situations précaires impactant de plus en plus de femmes.
La question « pimentée » du financement de la protection sociale fera l’objet d’un rapport sur les conditions, les principes et la diversification qui ne manquera pas de faire parler de lui d’ici peu.
Récemment, c’est la Commission européenne qui, à travers son président M. Barroso, a exhorté la France à réformer ses régimes de retraites en vue de remplir son engagement de ramener son déficit public sous la barre des 3% à l’horizon 2015.
Est-ce à dire que 2014 et 2015 n’augureront que de « peu de grains à moudre » ?
Sans nul doute, le gouvernement rassemblera l’ensemble des Français autour d’une nécessaire, inéluctable et indispensable maîtrise des dépenses publiques.
On peut donc se donner rendez-vous à la prochaine conférence sociale qui permettra notamment de poursuivre « la cuisson des mesures » relatives à :
- la réforme de la formation professionnelle via une attention particulière vis-à-vis des demandeurs d'emploi, des jeunes et des salariés les moins qualifiés ;
- la concrétisation de ce que deviendront les filières des métiers d'avenir ;
- la poursuite des actions ciblant une culture de santé et bien-être au travail, notamment par une amélioration croissante des conditions de travail ;
- une négociation ouverte sur le devenir des régimes de retraites afin d’étudier toutes les possibilités de maintien et de sauvegarde de notre système d’assurance vieillesse par répartition.
À vos agendas ! La réunion de travail entre le Président de la République et les huit organisations syndicales et patronales interprofessionnelles se tiendra le 20 juin. En tout état de cause, cette conférence sociale s’ancrera dans la réalité de la situation économique. Dès lors, on ne pourra s’affranchir de réformes structurelles où la compétitivité des entreprises devra rester un élément essentiel dans les discussions.
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