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23 / 07 / 2024 | 336 vues
Séverine Grandclere / Membre
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Nouvel accord OSER à la MAIF, le compte n'y est pas sur les conditions de travail !

Un nouvel accord OSER II (qui devrait en vigueur au 1er janvier 2025.) vient d'être signé à la MAIF par la CAT, la CFDT, la CFE-CGC et l’UNSA. 

 

La Direction de la MAIF s'est félicitée  de l'issue des discussions menées ces derniers mois, considérant que: "Les évolutions portées dans ce nouvel accord permettront d’améliorer notre accessibilité, ainsi que la qualité de notre relation sociétaire dans un contexte de concurrence accrue, tout en préservant l’équilibre entre les besoins de l’entreprise et les aspirations des salariés."

 

FO et la CGT ne partagent pas cet avis et ont refusé de signer cet accord.

 

Pour nous, il importait de préserver et de faire progresser les conditions de travail,  et d'améliorer l'équilibre vie privée-vie professionnelle....force est de constater que le compte n'y est pas .

 

Même si un certain nombre d'évolutions ont pu être actées au regard des premières  intentions au rabais de la Direction, un constat s'impose:  OSER 2024 représente une atteinte à cet équilibre pour un trop grand nombre de salariés.  

 

Ce qui change.....

 

Pour tous:

 

Les conditions pour bénéficier de la Retraite progressive se durcissent.

 

Il faudra désormais avoir 20 ans d'ancienneté dans le groupe MAIF (dont 10 ans à la Maif) et accepter de renoncer jusqu'à l'équivalent de 2 mois de salaire de sa prime de départ à la retraite.

 

Pour la filière sinistres:

 

En cas de crise climatique ou non, la direction pourra planifier les collègues à 100 % du temps de travail soit 36h45 et jusqu'à 16 semaines par an

 

Pour les Centres de Contacts Sociétaires (CCS) et les Centres d’Accueil Téléphoniques des Sociétaires (CATS 36h:

 

Pour le travail le samedi matin, la direction fera appel au volontariat puis pourra imposer jusqu'à 12 samedis par an

 

Les salariés  travaillant le samedi matin devront également travailler le lundi suivant avec une prime de 40 € brut pour compenser leur week-end réduit à1 jour1/2.

 

Les salariés ne pourront plus bénéficier du choix du jour «horaire libre » après un samedi travaillé.

 

Les permanences seront possibles jusqu'à 18h45...

 

 

Sans compter le "recul" de la Direction concernant les journées "enfant malade" : certes elle renonce à les plafonner mais elle introduit un paragraphe donnant la possibilité d'orienter les salariés qui y auraient un peu trop recours à d'autres solutions... Comme les congés par exemple ! Un moyen détourné donc pour limiter ces jours pour ceux qui en auraient le plus besoin. Sans justification puisque, rappelons-nous, cette même Direction nous avait démontré, chiffres à l'appui, qu'il n'y avait pas d'abus mais une gestion raisonnée et raisonnable... Comprendra qui pourra...


A moins que, et comme tout ce qui régit maintenant la politique MAIF concernant les salariés, ce soient des économies "de bout de chandelle", sur le dos de ses salariés, encore une fois.

 

 

 

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