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Crédit Mutuel : le Conseil d’administration de la Confédération propose au Crédit Mutuel Arkéa une première étape de rapprochement
"Le Conseil d’administration a voté la semaine dernière son plein soutien au Président Nicolas Théry dans sa volonté de mettre fin à un conflit qui n’est ni dans l’intérêt des sociétaires, ni à la hauteur de la situation économique actuelle et future...." souligne le communiqué publié à cette occasion.
Il insiste sur le fait que, dans ce contexte, le Conseil d’administration a endossé les propositions faites lors de l’Assemblée Générale de la Confédération Nationale du Crédit Mutuel du 1er juin au Crédit Mutuel Arkéa, soulignant qu’elles constituaient des évolutions significatives de la gouvernance du groupe Crédit Mutuel, à même de répondre pleinement aux demandes exprimées et de mettre un terme à un conflit stérile.
Les principaux axes de ces propositions :
- La garantie de l’autonomie stratégique et opérationnelle des entités du groupes, par l’intégration, dans les statuts de la Confédération, d’un droit de veto pour toutes les fédérations : dans le cas où, en dehors d’une circonstance prudentielle impérieuse, une décision de l’organe central porterait atteinte à leur circonscription territoriale, l’emploi régional ou la localisation des centres de décision et de l’infrastructure informatique, ou encore contraindrait à des rapprochements opérationnels non volontaires.
- La création à la Confédération d’un poste statutaire de vice-président délégué qui serait occupé par un représentant des fédérations du Crédit Mutuel de Bretagne et du Sud-Ouest.
- La participation pleine et entière du Crédit Mutuel Arkéa et des fédérations de Bretagne et du Sud-Ouest à toutes les instances du groupe, afin de veiller à ce que les informations circulent de manière fluide et efficace, de favoriser la prise de décisions consensuelles et de privilégier la prévenance et la coopération.
Afin d’avancer dans l’intérêt des deux parties, le Conseil d’administration a proposé l’instauration, sous son égide, d’une période probatoire de 18 mois assortie d’une évaluation trimestrielle de la situation.
Dans un contexte marqué par un conflit majeur au cœur de l’Europe qui pèse sur les équilibres économiques et géopolitiques mondiaux et face au défi majeur du changement climatique pour nos sociétés, être une banque mutualiste unie et solide, fondée sur des valeurs d’autonomie, de proximité et de solidarité est un atout majeur.
Parce que le modèle mutualiste est avant tout celui d’une banque au plus près des territoires, il est le mieux à même de relever ces défis et d’assurer la protection de l’épargne et des intérêts de ses sociétaires.