Non à l’avenant 33 et au projet low cost de la Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP) !
La Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP) a osé publier un communiqué vantant l’ouverture d’une « nouvelle négociation salariale » prétendument fondée sur l’avenant 33. Notre syndicat le dit clairement : il s’agit d’une opération de communication cynique, uniquement destinée à récupérer l’enveloppe gouvernementale conditionnée à la signature d’un accord.
FO l’avait déjà dénoncé : l’avenant 33 n’était pas juste. Aucune organisation syndicale n'entend cautionner ces projets....
Le projet présenté aujourd’hui comme un “compromis” n’est qu’une version low cost d’un accord déjà rejeté. Il organise la paupérisation du secteur, brise les espoirs des professionnel·le·s de santé, et nuit à l’attractivité et à la fidélisation de nos métiers.
Notre syndicat dénonce également l’intégration de l’ensemble des primes — notamment le Ségur — dans une Rémunération Minimale Annuelle de Niveau (RMAN). Ce dispositif, prétendument protecteur, est en réalité un piège : il sera rapidement rattrapé par l’inflation, sans enrayer le tassement des salaires. Par ailleurs, la classification proposée, basée sur des critères classants, revient à instaurer du salaire au mérite, contraire à nos principes d’égalité de traitement.
Il dénonce :
- Une grille dévalorisante qui enterre toute reconnaissance des diplômes et qualifications,
- Un passage en force maquillé en concertation sociale, sans aucune véritable négociation,
- Un impact très limité (bien loin des 250 000 salarié·e·s annoncés), de nombreux établissements appliquant déjà des salaires bien supérieurs aux minima conventionnels.
Notre organisation syndicale exige :
- L’abandon immédiat de ce projet,
- Une revalorisation salariale réelle pour tous les professionnel·le·s,
- Un véritable dialogue social, et non une mise en scène patronale.
Elle appelle les salarié·e·s à se mobiliser massivement pour refuser cette mascarade et exiger le respect, la reconnaissance et la dignité qu’ils méritent.
La santé n’a pas de prix. Nos métiers non plus.