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06 / 05 / 2024 | 56 vues
Jean-Manuel Kupiec / Membre
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Reporting Extra-Financier et Directive Européenne CSRD au Lab OCIRP Autonomie

Début avril avril , le Lab OCIRP Autonomie a tenu une réunion sur le thème « Reporting extra-financier : anticiper la directive européenne CSRD en 2024 ». L'événement a réuni des intervenants de divers horizons pour discuter des enjeux et des implications de cette directive sur la durabilité des organisations.

 

La directive CSRD vise à renforcer la durabilité des entreprises en mettant l’accent sur les interactions au sein des écosystèmes. Cette initiative incite les organisations à adopter une approche holistique de la durabilité, prenant en compte non seulement les aspects financiers, mais aussi les dimensions sociales et environnementales de leurs activités.
 

La réunion a débuté par une introduction de Marie-Anne Montchamp, directrice générale de l’OCIRP, qui a présenté les différents intervenants et remercié l’auditoire pour son intérêt pour le sujet.
 

 - « Pour renforcer la durabilité des organisations, il est important de respecter les interactions au sein des écosystèmes. » Marie-Anne Montchamp
 

Le débat a couvert un large éventail de sujets, notamment l’importance de la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) dans la mise en œuvre de la directive CSRD. Les intervenants ont souligné la nécessité pour les entreprises de prendre en compte les aspects extra-financiers dans leur stratégie globale, notamment en ce qui concerne la gestion des risques de durabilité.
 

- « La CSRD veut réconcilier développement économique et durabilité. » Christine METZ de PwC France
 

Un exemple concret a été présenté lors de la réunion : le projet « Écologie du soin », qui propose un nouveau paradigme de la santé publique. L’OCIRP envisage d’aborder ce sujet dans le cadre de sa stratégie, en mettant l’accent sur la durabilité et l’impact social.
 

 - « La CSRD n’introduit pas une logique punitive. Elle présente des leviers d’opportunité. » Maya Vié de l’ORSE
 

La directive CSRD introduit également le concept de double matérialité, qui reconnaît les impacts des activités d’une entreprise à la fois sur son environnement et sur sa propre viabilité économique. Cela nécessite des entreprises de fournir des informations sur leurs pratiques commerciales et leur gouvernance, ainsi que sur leur impact social et environnemental.
 

- « Ne nous laissons pas inquiéter par la profusion et la technicité des textes ! » Delphine Lalu, Consultante en durabilité, Cabinet Insti7
 

Les intervenants ont également discuté des normes sectorielles qui seront publiées pour compléter la directive CSRD, notamment dans le secteur de l’assurance. Ces normes visent à harmoniser les pratiques de reporting extra-financier et à fournir un cadre pour évaluer l’impact des activités des entreprises.
 

- « La CSRD nous conforte dans notre engagement pour la durabilité. La matérialité d’impact ne s’impose pas à nous. C’est un élément fondateur de notre Union. » Caroline Selva, Directrice de la Fondation OCIRP
 

En conclusion, le Lab OCIRP Autonomie a souligné l’importance croissante du reporting extra-financier dans le contexte de la durabilité des entreprises. La directive CSRD représente une opportunité pour les organisations de démontrer leur engagement envers la durabilité et de contribuer à un avenir plus durable pour tous.
 

- « Les syndicats doivent s’approprier la CRDS qui représente un pari important et offre des leviers de négociation d’influence et de cogestion au service de la démocratie sociale. » Jean-Luc Bilhou-Nabera, membre du Comité fédéral CFE-CGC Assurance

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