Les élections professionnelles dans les TPE ont placé la CGT en tête des organisations syndicales. Rappelons qu’il s’agit d’un scrutin national et qu’il n’a fait l’objet de pratiquement aucune campagne officielle et d’une couverture médiatique indigente. Les médias et le gouvernement se passionnent pour la prochaine présidentielle, en ouvrant des paris sur le tandem Macron-Le Pen, comme si la démocratie ne se définissait qu’à travers l’expression politique ! La démocratie sociale n’intéresse donc pas les faiseurs d’opinion ?

Il y a une raison à cela : l’élection pour les TPE permet de désigner des représentants sans subir la pression patronale qui cherche à orienter les votes dans bien des cas.
 

Dans le secret de l’urne, lorsqu’il s’agit de désigner la centrale syndicale de son cœur, loin des pressions du quotidien, c’est la CGT qui vient en tête. Alors ne faisons pas trop de publicité à cette élection de peur de voir la CGT creuser les écarts.

À cet égard, le résultat des votes pour les TPE dans l’enseignement privé (sous contrat d’association majoritairement catholique, EPNL, et hors contrat, EPI, et dans les organismes de formation), illustre le fait que le personnel ne cultive pas l’image négative que les employeurs véhiculent. Ils ont placé la CGT en tête des scrutins et de belle façon puisque notre syndicat, le SNPEFP-CGT (avec le SNEIP-CGT pour la branche de l’EPNL) se place même au-dessus de la moyenne de la CGT dans toutes ces branches.

Un grand merci aux salariés qui ont voté pour le SNPEFP-CGT pour leur confiance !